[fanfic] Dragon Ball Timeline : Vegeta

Démarré par niicfromlozane, 04 Mars 2015 à 17:43:13

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niicfromlozane

    Bonjour et bienvenue dans






    Une histoire autour de Vegeta et du temps qui passe, avec la Z team, des combats, des capsules, un zeste de psychologie, des situations cocasses et même un scénario.

    Il s'agit d'une fanfic que j'ai commencée sur l'Union Sacrée il y a un peu plus d'un an et qui compte aujourd'hui six chapitres divisés en une quarantaine de parties. D'après mes estimations, je devrais pourvoir la publier ici à un rythme hebdomadaire jusqu'à sa conclusion. On en trouve une version sur l'US, mais ce que je vais vous proposer constituera une version "Director's Cut", c'est-à-dire amputée de ce que j'ai trouvé moins bon dans la version précédente et bénéficiant d'une bien meilleure mise en page, vu qu'on a accès ici à des outils absents sur l'US. Je ne peux donc que vous déconseiller d'aller y lire la suite; même si l'histoire subira peu de changements dans le fond, il y aura pas mal de changements de forme, je crois pour le mieux.

    CitationVous trouverez sous ce spoiler sur les crédits à mesure que je reçois de l'aide ou utilise des ressources créées par d'autres personnes.

    Spoiler
    • Les gifs de séparation de scène sont tirés de l'excellent dossier sur les noms de personnages, par RMR, sur le site Au cœur de Dragon Ball, par Salagir. Pour parvenir à ce rendu, j'ai reçu de l'aide de la part de Xela26, Bushido et Teen_Gohan_757
    Merci à eux.

    Depuis le chapitre cinquième, Timeline est relu par Xela26, Tonay, Pensyves, Lamantin_furtif et ButterflyAway, qui amènent chacun leur pierre à l'édifice d'une manière très différente mais toujours agréable. Ils participent activement à la qualité soit du texte, soit de l'histoire, soit de la cohérence de l'univers, soit des chorégraphies des combats.
    Merci à eux pour les nombreuses heures qu'ils ont consacrées à ce récit.

    Je remercie également kouki pour ses précieux conseils, idées et soutien. Son influence sur le scénario est si conséquente que les mots manquent pour l'exprimer. Limite il mériterait une place comme co-scénariste.


    • Le chapitre 1 contient les illustrations suivantes:


    Image par Keentan



    Illustration de Bulma attristée par le départ de Vegeta, par Super Green Ranger. Son topic, avec des dessins.
    [Fermer]


    Allez, trêve de bavardages:


    Chapitre premier - Rêves et Réalité


    Partie I - Une Question de Temps


    — Tu n'arriveras jamais à bloquer mon Garrick Cannon ! Tu finiras en poussière avec cette planète !

    Tout en hurlant sa colère, Vegeta concentrait déjà une quantité d'énergie phénoménale entre ses mains. Et dans une explosion de Ki, un rayon aux reflets rouges fusa en direction de son adversaire.

    — ...Hamé Haaaaaaaa !

    Son Goku relâcha à son tour une vague d'énergie monumentale, aux reflets bleus, pour contrer celle de Vegeta.



    WHAM !


    Citation
    Image par Keentan

    Les deux attaques s'entrechoquèrent dans un fracas titanesque, accompagné d'un déferlement d'étincelles rouges et bleues qui grésillaient au point d'impact. Et tandis que le souffle de leur rencontre balayait le paysage, le prince saiyan, le visage déformé par la surprise, s'entendit prononcer :

    — Quoi ?!! Son attaque est exactement semblable à mon Garrick Cannon !!

    Pendant un instant qui lui sembla une éternité, Vegeta resta là, à donner le meilleur de lui-même pour surpasser enfin le basse-classe qui lui tenait tête impunément. Redoublant d'efforts, tous ses muscles tendus jusqu'à ce que chacun le fît souffrir, il laissa exploser son pouvoir, sans aucune retenue, laissant son corps échapper à son contrôle pour devenir l'arme de destruction qu'il avait forgée au cours de toutes ces années d'entraînement et de massacres. Et cette fois-ci, les sensations le dépassèrent pour se muer en une source d'énergie pure et immédiatement disponible.

    Une sensation grisante de pouvoir absolu et infini l'envahit.

    La rage et l'humiliation venaient de lui faire franchir une étape dans son parcours de combattant ; il le sentit au plus profond de son être et cette prise de conscience le fit entrer dans un état de sérénité et de certitude absolues : il allait exploser ce Kakarotto et lui montrer le pouvoir insurpassable de l'élite saiyan, une fois pour toute ! Maintenant !

    Tandis qu'il sentait cette énergie nouvelle lui échapper pour aller nourrir le faisceau qui le reliait à son ennemi, Vegeta entendit :

    – ...adruple !

    Son adversaire avait hurlé quelque chose d'incompréhensible dans le tumulte ambiant. Mais ce ne fut pas ce cri qui l'effraya.

    D'une manière absolument incompréhensible, l'attaque de Kakarotto s'intensifia au point de surpasser tout ce que Vegeta venait d'accomplir. Aussi terrifié qu'impuissant, le prince fixa cette énorme masse d'énergie qui remontait vers lui.

    « J'ai dépassé toutes mes limites, et cet enfoiré est allé encore plus loin ! » La pensée résonna de manière claire et percutante dans l'esprit du prince.

    Inimaginable.

    Mais réel.

    Il eut à peine le temps de susurer:

    — Il... Il repousse mon...

    Que déjà, l'attaque l'emportait, détruisant la partie inférieure de son armure et son épaulette droite, tandis qu'un flot d'émotions ahurissant le submergeait à la vue de sa vie défilant devant ses yeux...



    — Vegeta ?... Vegeta ?!

    Tout en sueur, le prince saiyan ouvrit les yeux et contempla le visage de sa femme, penchée au-dessus de lui. À sa vue, une bonne part de la rage qui l'avait animé durant son sommeil s'apaisa.

    — Tout va bien ? demanda-t-elle.

    — Oui, Bulma, ne t'en fais pas. C'était juste un vieux cauchemar.

    — Alors si tout va bien et que nous sommes tous deux réveillés, constata-t-elle d'un air coquin, que dirait Sa Majesté d'un aller simple pour le septième ciel ?


                       

    Ne pas penser.

    Prendre chaque instant pour ce qu'il signifie.

    Se considérer à chaque seconde comme une personne différente de celle qu'on fut ou qu'on sera. De celle qu'on serait. Et se considérer pour ce qu'on est. Que l'autre se trouve être. Sans aucun souci de ce qui fut et de ce qui sera.

    Dans le présent.

    Et tandis que son être tout entier s'unissait à celle qu'il avait choisie pour épouse, Vegeta s'abandonna à ces principes simples, l'esprit saturé d'images, de parfums et de sons érotiques sublimant chacune des nouvelles étreintes qui le rapprochaient de sa Kakarotto.

    Kakarotto ?

    Non, Bulma.

    Pas Kakarotto, Bulma. Bulma, Bulma, Bulma.

    Pas Kakarotto.

    Bulma.

    Kakarotto...

    KAKAROTTO !!


                       

    — Tu sais, ça arrive à tous les hommes. Et de toute façon, je m'en fiche ! Reviens te coucher !

    — Je ne suis pas un homme. Je suis un saiyan. Le PRINCE des saiyans. Non, cela ne m'arrive pas.

    — Tu ne vas quand même pas retourner dans cette foutue salle d'entrainement ? Je croyais qu'on en avait déjà discuté !

    D'abord tout en douceur, le ton de Bulma s'était fait plus ferme. Elle savait ce qui allait arriver. Vegeta, piqué dans son orgueil de mâle, allait monter sur ses grands chevaux et faire parler sa puissance pour avoir le dernier mot. Il était important qu'elle lui montre qu'elle pouvait être ferme et refuser toute forme de discussion à laquelle il mettrait fin de manière unilatérale. Alors, déjà, elle anticipait sa réaction, comme elle l'avait si souvent fait par le passé, en affirmant elle aussi sa fermeté, à sa façon.

    Mais cette fois-ci, l'affrontement n'eut pas lieu. Il était vrai que depuis leur victoire contre Boo, quelques mois plus tôt, Vegeta avait changé. Il était plus calme, plus serein.

    Plus présent.

    Bulma s'était attendue à une explosion de fierté et de colère, mais elle fut confrontée à un Vegeta d'une douceur aussi inattendue que sincère.

    Le prince avait passé sa tenue de combat bleu foncé et chaussé ses bottes. C'est en enfilant ses gants qu'il tourna la tête vers Bulma et lui adressa un regard d'une tendresse rare. D'une voix calme, il déclama posément :

    — Écoute, Bulma, j'ai déjà réglé ce problème. J'accepte mes progrès et je donne le meilleur de moi-même en chaque occasion. Et cela me suffit. Karot et son fils sont les plus forts, c'est comme ça. Ce que j'essaie de régler actuellement n'est pas une question de puissance ou d'entrainement, je ne le fais pas pour moi. Je le fais pour nous. Je dois trouver un équilibre en dehors des combats et de l'entrainement. C'est quelque chose de nouveau pour moi. Mais c'est quelque chose que je dois faire seul. Sur mon chemin.

    — ...

    — Et j'ai besoin de temps.

    Bulma ne dit plus rien. De son lit, elle regarda l'homme qu'elle aimait se diriger vers la fenêtre, l'ouvrir, puis s'envoler au loin, jusqu'à ce que son aura se fonde parmi les étoiles.


                       


    — Maman, je suis rentré !

    Trunks lança son sac en direction d'un robot ménager qui l'attrapa au vol, avant de se diriger en direction du laboratoire.

    — Je suis là, mon chéri.

    La voix venait de la véranda. Trunks changea immédiatement de direction pour rejoindre sa mère, qui sirotait un cocktail en chemise de nuit, en pleine après-midi, les yeux perdus dans la contemplation du jardin d'hiver.

    — Maman ?

    Trunks regardait sa mère interloqué. Il ne comprenait pas ce qui pouvait l'absorber à ce point. Celle-ci réagit après un temps.

    — Excuse-moi, mon chéri, je pensais à ton père.

    — Tu ne travailles pas ?

    — Pas aujourd'hui. Tu prends un goûter ?

    Le jeune semi saiyan exulta à cette idée et accompagna sa mère dans la cuisine en lui racontant les points marquants de sa journée. Son Goten et lui avaient décidé de continuer leur entrainement sous la forme de Gotenks, et de se voir deux fois par semaine pour tester de nouvelles techniques. La jeune génération semblait désireuse d'être à même de se débarrasser des menaces potentielles !

    Les menaces potentielles...

    Tout en confectionnant un sandwich, Bulma avait perdu le fil du discours de son fils, qu'elle entendait maintenant en arrière-fond, comme une voix lointaine.
    Les menaces potentielles...
    Souvent, les ennemis avaient surgi de nulle part, comme lorsque Krillin avait été assassiné par Tambourine sans crier gare, que Raditz avait débarqué sur terre à la surprise générale, qu'ils avaient été confrontés à Freezer à leur arrivée sur Namek ou lorsque ses amis avait quitté le Tenkaïchi Budokaï pour aller affronter les sbires de Babidi.

    Mais parfois, la menace était annoncée de longue date. Comme lors de l'arrivée de Vegeta et Nappa ou avant la menace cyborg dont Trunks avait pu les...

    Bulma arrêta net le mouvement qu'elle était en train d'effectuer. Derrière elle, son fils mimait avec entrain une nouvelle pose de combat mise au point l'après-midi-même avec son complice de fusion.

    "Et j'ai besoin de temps."

    L'héritière de la Capsule Corp venait d'avoir une idée folle. Mais qui pouvait marcher.

    — Termine ton sandwich seul, Trunks. Finalement, maman va aller travailler un moment, aujourd'hui.


    Citation


    Illustration de Bulma attristée par le départ de Vegeta, par Super Green Ranger. Son topic, avec des dessins.

                       



    Vegeta s'élança sur Freezer en hurlant :

    — Kakarotto n'aura même pas à intervenir !!

    Il fendit le ciel en direction de son ennemi, et quand Freezer tenta une esquive, le prince saiyan pivota sur sa gauche et lança, triomphant :

    — Je te vois !! tout en abattant son poing... dans une image rémanente de Freezer...

    — Quoi ?! s'exclama-t-il en scrutant l'espace autour de lui.

    Soudain, il aperçut son ennemi, au sol, une centaine de mètres en contrebas.

    — Quand je déploie ma vraie vitesse, tu ne peux plus me suivre, lança le tyran. Tu penses toujours être un super saiyan ??

    — Non, c'est pas vrai, murmura Vegeta, atterré.

    Face à la stupéfaction du saiyan, Freezer renchérit :

    — Je te le dis franchement. À cette vitesse, tu n'as aucune chance de me battre. Ne me fais pas rire. Le super saiyan n'est qu'une histoire à dormir debout.

    Vegeta murmura à nouveau, en serrant les poings devant lui :

    — Alors... C'est là ma limite ? Non... C'est pas possible.

    Il hurla :

    — JE SUIS...

    Il marqua une pause puis reprit, levant les bras au ciel de Namek :

    — JE SUIS UN SUPER SAIYAN !! VA CREVER, FREEZZER !!

    Et tout en prononçant ces mots, il balança une énorme salve énergétique en direction du tyran. Sa puissance, suffisante pour faire exploser la planète, stupéfia tous les témoins de la scène ! Tous, sauf Freezer, qui, stoïque, attendit le moment parfait pour s'élancer et repousser la frappe d'un coup de pied magistral. Vegeta, hébété, regarda son attaque se perdre au-dessus d'eux, dans l'espace.

    Le tyran ricana.

    — À mon tour. Je vais te montrer ce que je sais faire... en douceur...

    Et Freezer s'élança.


    Vegeta ouvrit les yeux. Il se trouvait au sommet d''un volcan, immobile, à une quinzaine de mètres de la lave. Il avait laissé son esprit lui échapper, et encore une fois, il s'était laisser dépassé par ses souvenirs les plus douloureux.

    Il était encore loin d'avoir trouvé son équilibre.

    Avant, ça ne m'arrivait jamais, ce genre de trucs. Qu'est-ce qui m'arrive ?

    Il réalisa soudain qu'il était là depuis trop longtemps. Il fallait qu'il passe voir Trunks. Et Bulma. Et il avait besoin d'une douche. Ses méditations avaient pris du temps.

    — Mais j'en ai profité pour me renforcer physiquement, prononça-t-il à haute voix, comme pour se persuader qu'il n'avait perdu son temps.

    Et tandis qu'une secousse de lave se préparait à l'engloutir, il disparut dans un claquement sonore, laissant une traînée blanche à sa suite dans le ciel.



                       



    Vegeta reparut après sept longues semaines d'absence, comme il était parti : par la fenêtre de leur chambre à coucher. Bulma l'attendait. Elle avait programmé un robot équipé d'un dispositif de reconnaissance de forces saiyan pour qu'il l'avertisse à l'approche de la signature énergétique de son mari. Et lorsqu'il arriva enfin, elle était prête et l'attendait dans la chambre. Consciente qu'elle serait confrontée à son mutisme habituel, elle déclama la phrase qu'elle avait ruminée à l'avance :

    — Alors, mon Prince a-t-il mené sa quête à bien ?

    Vegeta tiqua de la manière escomptée à son ton ironique. Il répondit sèchement tout en manifestant son agacement :

    — Oh, ça va ! Je n'ai pas de comptes à te rendre. Je t'ai dit tout ce que tu avais à savoir à mon départ.

    – Du calme.

    Bulma sourit à son mari, tout en prenant un air complice. Sa voix était étonnamment douce et apaisante.

    — J'ai bien réfléchi depuis que tu es parti. Et je crois que je comprends où tu en es, Vegeta. Tu vois, je pense qu'il est grand temps que je commence à me mêler de vos histoires de course à la puissance.

    — Ce dont il faudrait que tu te mêles, c'est de tes affaires !!

    — Je suis ta femme, Vegeta. Et je veux t'aider. Pour deux raisons.

    — Tu m'as déjà fourni une salle d'entrainement hors-de-prix, tu me le rappelles assez souvent... répliqua-t-il d'un ton cassant. je n'ai pas besoin de ton aide.

    Son mari était de toute évidence peu enclin à la discussion, mais Bulma était résolue. Elle ne releva pas la pique et enchaîna tout en douceur :

    — Cette salle est loin d'égaler les avantages que procurent une double libération du potentiel, le kaïoken ou le déplacement instantané. Je ne parle même pas de l'occasion de s'entraîner avec les morts les plus puissants de tous les temps, sans contrainte physique...

    Sa femme avait prononcé ces phrases d'un ton lourd de sous-entendu. Vegeta la regardait, impassible, en silence. Il se détendit soudain.

    — Viens-en aux faits, Bulma, qu'est-ce que tu essaies de me dire ?

    — Suis-moi, je vais te montrer.

    Tandis qu'ils cheminaient en direction de l'atelier, Bulma en tête, Vegeta reprit :

    — Donc, tu penses vraiment que si Kakarotto et son fils sont plus forts que moi, c'est parce qu'ils auraient acquis des pouvoirs de manière... irrégulière ?

    — Parfaitement.

    — Et c'est pour ça que tu souhaites m'aider ?

    — Entre autre...

    — Oui... Tu avais parlé d'une seconde raison, se rappela le prince des saiyans.

    — C'est vrai.

    — Et c'est quoi ?

    Bulma s'arrêta. Elle venait d'arriver devant la porte de l'atelier et prit le temps de rentrer le code d'ouverture avant de répondre à Vegeta, en tournant la tête en arrière dans un grand sourire :

    — Mais parce que je t'aime, voyons !

    Vegeta, touché et confus, profita que sa femme se retournait pour retrouver son aplomb et calmer ses rougeurs aux joues. Il reprit :

    — Et comme ça, tu as eu une idée pour compenser leurs avantages magiques ?

    — Bien sûr, je suis un génie ! Et je suis ta femme ! s'exclama Bulma en se dirigeant vers une forme dans un coin de l'atelier, recouverte d'un drap.

    Vegeta releva l'auto-congratulation en souriant, et lança de son ton le plus verbeux :

    — Et quel est donc ce fantastique avantage que tu comptes me procurer, génie d'épouse ?

    Bulma sourit et tira sur le drap, révélant ce qui ressemblait à un petit vaisseau, avec un cockpit en dôme au sommet, avant de prononcer la seconde phrase qu'elle avait répétée à outrance en prévision de ce moment :

    — Mon Prince, Capsule Corp est fière de mettre à votre disposition la machine à voyager dans le temps.



    ++

    Niic[/list]

    niicfromlozane

    Bon, mon premier chapitre n'aura pas déchainé les foules :)

    J'ai pris du retard dans la publication de la suite, donc je mets deux parties d'un coup, c'est-à-dire la fin du chapitre 1.

    Chapitre premier - Rêves et Réalité


    Partie II - L'Arbre des Possibles


    Vegeta mit plusieurs secondes à réaliser ce que sa femme venait de dire.

    Il avait déjà vu la machine. Mais elle n'appartenait alors pas à sa réalité. Tout obsédé qu'il était à l'époque par l'idée de surpasser Goku, de vaincre les cyborgs, puis Cell, il n'avait pas réalisé l'immense potentiel de l'appareil. Même aujourd'hui, son premier réflexe avait été le dédain. À quoi aurait-elle bien pu lui servir ? Il ne cherchait plus le pouvoir, désormais, il cherchait la paix.
    Puis, au beau milieu de cette réflexion, lui était apparue l'image de son poing déformant la joue de Freezer. Et la satisfaction que lui procura cette simple évocation suffit à stimuler son intérêt. Toute une toile de possibilités commença à se tisser dans son esprit.

    Vegeta sourit.

    Sa femme, qui s'était attendue à un peu plus d'enthousiasme et se trouvait déstabilisée par son mutisme, fut rassurée par ce geste et s'approcha de lui pour l'enlacer.

    — Alors, heureux ?

    — C'est fantastique Bulma. Tu as construit ça en deux mois ?

    — Oui. J'ai gagné beaucoup de temps, car j'ai pu observer celle que mon double construira bientôt. Ça m'a donné les bases. Et puis, j'ai aujourd'hui à la Capsule Corp beaucoup plus de ressources que celles dont je... dont "elle" disposait dans un monde dévasté par les cyborgs. Mais je ne te cache pas que ça n'a pas été sans mal.

    — J'imagine...

    — Tu vois, pour une fois, j'étais contente que tu t'absentes longtemps. Ça m'a laissé le temps de la terminer pour ton retour.

    Bulma sourit à son mari et l'embrassa sensuellement avant de le lâcher pour se rapprocher de la machine et la tapoter de la main droite.

    — Evidemment, il va falloir que je t'explique le fonctionnement. Il y a certains risques, mais si tu respectes mes instructions, tout se passera bien.

    — Certains risques ?

    — Oui, il faut toujours respecter les lignes temporelles.

    — Les quoi ?

    Bulma se retourna, et fit face à son mari, l'air sérieux et la main droite relevée, l'index tendu en l'air, comme pour signifier l'importance de ses propos :

    — Les lignes temporelles, ou Timelines. En fait, chaque voyage dans le temps, par sa simple existence, crée une nouvelle ligne temporelle. C'est-à-dire une ligne du temps sur laquelle la machine peut se déplacer. C'est grâce à l'existence de ces lignes que Trunks a pu repartir dans «son» futur, et non pas dans le nôtre, après la victoire contre Cell.

    — Donc en fait, en venant dans notre époque, il a créé une nouvelle ligne temporelle, et lorsqu'il est reparti chez lui, il a quitté notre ligne pour rejoindre la sienne ? demanda Vegeta.

    — Exact !! confirma Bulma. Par contre, il est resté sur notre ligne entre son premier voyage chez nous et son retour à l'époque des cyborgs ! Le problème, c'est que la machine ne peut retenir que deux lignes en même temps, dont celle d'origine. Et dans l'état actuel de mes connaissances, il est impossible de transférer des coordonnées de Timeline sur d'autres supports que la machine.

    — Autrement dit, on ne peut explorer qu'une seule autre ligne, puisqu'on doit toujours garder les coordonnées de la nôtre en mémoire ?

    — C'est ça ! Et si on veut changer de Timeline, on est également obligé d'abandonner la précédente à jamais.

    — Donc une seule Timeline à la fois. Ça paraît acceptable...

    Vegeta resta pensif à nouveau.

    — De toute manière, il y a une sécurité, reprit Bulma. La machine ne peut effectuer que trois sauts consécutifs avant de devoir être rechargée. Alors, je l'ai programmé pour que même en cas d'effacement de la Timeline d'origine, elle revienne toujours au point de départ du premier saut lorsqu'elle termine le troisième. On reviendra donc toujours dans notre ligne, vu que nous partirons toujours d'ici.
    Par contre, elle est très compliquée à charger. Elle demande des quantités très importantes d'une forme d'énergie nouvelle encore très coûteuse et complexe à produire, ce qui entraine des délais de recharge particulièrement longs, de l'ordre de plusieurs mois.

    — D'accord. Mais je ne vois pas en quoi cette machine va me permettre de devenir plus puissant. Tous les changements que je pourrais provoquer n'auront pas lieu dans notre ligne du temps. Je n'en profiterai donc pas.

    — En effet.

    Bulma avait pourtant l'air entièrement satisfaite.

    — Je croyais que ce que tu cherchais, c'était la paix. Ça ne te dirait pas, de savoir qu'il existe une réalité où tu es l'être le plus puissant ?



                       




    Vu du dessus, on aurait pu croire que Vegeta observait le plafond, sa femme endormie appuyée contre son épaule droite. Il dormait d'ordinaire peu et profitait souvent de ces moments pour procéder à un entrainement mental. Mais ce soir, son esprit voyageait entre les époques, bâtissait des mondes et réduisait en poussières des civilisations. Il sauvait la planète Vegeta, empêchait Gohan de profiter de sa révélation du potentiel, rendait coup pour coup à Buu...

    Il tuait Kakarotto... Mille fois... De mille manières différentes... À mille époques différentes...

    — Ca ne te dirait pas...

    Pourquoi avait-il fallu que sa femme lui mette toutes ces idées en tête ? Certes, elle pensait bien faire, mais, loin de l'apaiser, elles ravivaient son orgueil et sa fierté. La perspective de déployer toute sa puissance, d'écraser tous les êtres de l'univers, de retrouver cette sensation grisante du pouvoir absolu de vie et de mort sur autrui... juste un instant... sans que nul ne l'apprenne, en complète impunité, sans aucune conséquence... rien que ça, c'était trop tentant !

    « – ...de savoir qu'il existe une réalité où... »

    Le combat était une drogue. Mais la sensation de domination absolue également. L'occasion était trop belle ; il devait la saisir. S'il ne le faisait pas, il s'en voudrait.
    Personne ne le saurait. Et lui, il pourrait laisser libre cours à ses fantasmes. Réécrire l'histoire. Peser sur le destin de l'univers comme dans ses rêves les plus fous !

    — ...tu es l'être le plus puissant ?

    Bien sûr.
    Il lui apparaissait maintenant clairement à quel point c'était la clef. Bulma avait raison. Carot et son fils avaient triché. Avant sa révélation du potentiel, il avait dépassé Gohan à la loyale. Et si Kakarotto n'était pas mort, jamais il n'aurait découvert cette nouvelle forme de Super Saiyan.
    Mais il pouvait accepter cette tournure des événements.
    Il l'avait déjà fait.

    Non, ce contre quoi il se battait actuellement, c'était ses démons, et Bulma lui offrait une occasion unique de les vaincre. Il allait se battre contre eux avec la même ferveur qui animait Goku lorsqu'il se battait contre ses limites.

    Il allait gagner.

    Avant de s'endormir, Vegeta eut une dernière pensée qui acheva de le convaincre.

    Et s'il trouvait, dans le passé, le moyen de devenir encore plus puissant dans SA réalité ?

    Un moyen de surpasser la famille Son...




                       



    — Moi non plus, je ne suis pas à fond. Tu n'as pas remarqué ?

    Avec un air alliant la surprise au dédain, Vegeta toisa son adversaire et répondit simplement :

    — Oh... Mais vas-y, ne te retiens pas. Je te conseille de tout donner maintenant, sinon tu risques de le regretter...

    C-18 baissa le regard et annonça :

    — Comme tu voudras.

    En une fraction de seconde, elle fondit à pleine vitesse sur Vegeta qui eut à peine le temps de la voir venir. Mais pas d'éviter le fantastique coup de boule qu'il prit en pleine face et qui l'obligea à reculer pour trouver de nouveaux appuis.
    La colère envahit le prince des saiyans. Cette garce lui avait fait mal. Très mal. Et sa vitesse ne présageait rien de bon ! Pendant une fraction de seconde, Vegeta envisagea la défaite.

    Non.

    Il était un Super Saiyan. Un guerrier légendaire et invincible. Ce n'était pas une boîte conserve qui allait lui régler son compte. Et il allait le lui signifier immédiatement.
    Il démarra à pleine puissance, concentrant l'essentiel de son pouvoir dans son poing droit, qui s'enfonça profondément dans l'estomac du cyborg qui se plia en deux sous le choc. Il resta un instant au côté de son ennemi pour prolonger la sensation de son coup.

    • Celle-là, elle a dû la sentir pass...

    Il n'eut même pas le temps de finir de penser, que le genou de C-18 s'enfonçait profondément dans son propre estomac. Il fut à son tour plié en deux, à chercher son souffle.

    • Comment est-ce possible ?

    Vegeta ne parvint même pas à prononcer ces mots. Incrédule, il regarda la création du Dr Gero et s'entendit gémir :

    — Argh...Ah !

    Mais déjà la cyborg lui assénait-elle un fantastique crochet du gauche qui l'envoya creuser un rocher sur plusieurs mètres...



    Vegeta rouvrit les yeux. Il était dans la même position qu'au moment de s'assoupir, Bulma toujours profondément endormie sur son épaule. Il n'avait visiblement pas paniqué. Cette fois-ci...

    Bon. Non seulement je pars, mais je pars demain.

    niicfromlozane

    #2
    Chapitre premier - Rêves et Réalité


    Partie III - Premier Saut


    Vegeta descendit les escaliers et pénétra dans l'immense baie vitrée qui composait le salon du troisième étage. Lentement, la douce lumière de l'aube inondait la pièce et le Prince saiyan se plaça face au soleil et inspira profondément. Il aimait ces matins de printemps, lumineux et frais, où il pouvait profiter du calme avant que la maison ne se réveille et qu'il ne parte s'entrainer.

    SHHHKLAM

    Un son étouffé semblable à une explosion lui parvint de l'étage inférieur. Immédiatement sur ses gardes, Vegeta dissimula entièrement sa présence et entreprit de se rapprocher de la source du son.

    [size=10]SHHHHKLAM, SHHKLAM[/size]

    Pas de doute, il s'agissait de bruits ténus d'explosions. Et cela venait de...

    VLAM!!

    Vegeta ouvrit la porte de la salle de jeu à la volée, l'envoyant claquer contre un mur !

    — Qu'est-ce qui se passe, ici ?!

    Trunks sursauta et se retourna immédiatement pour faire face à son père, l'air effrayé. Goten, lui, ne broncha pas et resta bien fixé sur l'écran, la manette entre les mains, l'air complètement absorbé. Vegeta aurait aussi bien pu ne pas exister.

    — Euh, on s'est réveillés tôt, avec Goten alors on est venu jouer un moment pour ne pas vous déranger. Maman m'a dit de pas vous déranger hier. En fait, c'était juste au moment où je voulais lui demander si Goten pouvait venir, et on voulait pas fâcher maman alors on vous a pas dérangés et...

    — Ça va, Trunks, le coupa son père. Qu'est-ce que vous faites ?

    — On joue à Ultimate Satan Fighting III, Goten est super balèze, il va battre le record !!

    Vegeta laissa son regard traîner sur l'écran, tandis que Goten passait en Super Saiyan tout en s'exclamant:

    — J'arrive au boss !

    — En fait, votre jeu consiste à massacrer des gens, c'est bien ça ?, constata Vegeta.

    — euh... Oui, mais en fait...

    — C'est bien les enfants. Continuez comme ça ! abrégea-t'il en sortant, tandis que Goten exultait dans une explosion d'aura et de score.

    Au fond, ce "jeu" n'est pas si différent des premiers programmes d'entrainement saiyan et des logiciels utilisés en cours d'élaboration stratégique. Ça consiste à tuer plein de gens dans un univers où l'on n'est que de passage, sans avoir à en assumer les conséquences, et sans risquer de mourir., pensa Vegeta en s'éloignant.

    Exactement ce que je m'apprête à faire...



                       



    — ...et celles-ci, c'est le dernier modèle de capsules de réclusion militaire dont je t'ai parlé. J'en ai fait produire trois dans le même matériau que celui qui a servi à la conception de la nouvelle salle d'entraînement. Enfin, tu as un nouveau type de capsules vraiment ingénieux qui... Vegeta ? Vegeta ?? Vegeta, tu m'écoutes ?!

    Le prince saiyan cligna des yeux de manière imperceptible et répondit après une seconde de battement :

    — Bien sûr ! Une capsule très ingénieuse, en effet...

    Vexée, Bulma jeta les capsules pêle-mêle dans une boîte qu'elle fourra dans un sac-à-dos en un geste ample, qui traduisait parfaitement son agacement. Elle lança un regard rapide à Vegeta qui observait sa femme en silence, puis se saisit de différents autres objets qu'elle envoya sèchement rejoindre la boîte. Soudain, elle s'arrêta, et, le dos tourné, prononça d'une voix grave :

    — Je ne suis plus sûre que ce soit une bonne idée de te laisser partir, Vegeta...

    Instantanément, le prince se redressa et lui signifia qu'elle avait capté son attention.

    — Quoi ?! Qu'est-ce que tu dis ?

    — Je dis que tu prends toute cette histoire beaucoup trop à la légère, beaucoup trop comme un jeu !

    — Bulm, tu t'inquiète pour rien. Je suis Vegeta, le prince des Saiyans, et je...

    — Oh, ça va, je connais le refrain ! Et la machine, elle ne risque rien, elle ? Imagine qu'elle soit détruite dans un combat ! Ou pire, qu'on te la vole !

    — Ha ha, tu es ridicule ! Là où je vais, personne ne sera à même de...

    — Tu n'en sais rien ! Tu ne sais rien.

    Bulma avait coupé Vegeta avec une telle froideur qu'il en resta abasourdi. Elle fouilla le sac qu'elle tenait encore à la main, et en ressortit la boîte à capsules qu'elle tendit vers son mari, tout en s'emportant de plus belle:

    — Tu ne saurais même pas me dire laquelle est la capsule à protection renforcée que j'ai conçue pour la machine !

    — ...

    Bulma monta encore d'un ton, lançant les mots au visage de son mari de plus en plus violemment :

    — Non, non, tout ce que monsieur sait dire, c'est « J'ai décidé de partir aujourd'hui », ou « Je n'ai pas de comptes à te rendre!» Mais développer une once de considération pour les préparatifs que J'AI effectués en vue de ce voyage dans le temps que J'AI conçu, ça, non, hein ?!!.

    Vegeta crut que Bulma avait terminé. Mais elle ne faisait que reprendre son souffle avant d'enchainer :

    — Le risque zéro n'existe pas Vegeta, je le sais, mais j'ai bien l'intention de tout faire, TOUT, tu entends, pour qu'au terme de cette folle aventure vers laquelle JE t'envoie, tu nous reviennes sain, sauf, et apaisé, à Trunks et à moi. Je n'ai pas envie d'avoir à expliquer à mon fils que j'ai fait disparaître son père en l'envoyant mal préparé dans une autre dimension !

    Bulma avait prononcé ces derniers mots en tremblant, hors d'haleine.

    Vegeta s'approcha d'elle, l'air grave. Et la prit dans ses bras.

    Instantanément, sa femme fondit en larmes, blottie contre son torse.

    — Excuse-moi, Bulma. C'est toi qui as raison. Dès que ça ira mieux, nous reprendrons tout ça ensemble, depuis le début.



                       



    Enfin !

    Il allait partir !

    Heure d'arrivée... 10h30. Ça lui laissait un peu plus d'une heure... Vérifier la date –ce serait trop bête– et les coordonnées d'arrivée... Activer la clef de reconnaissance génétique... Et le code de sécurité olfactif...
    Bien sûr, ces dernières fonctions ne serviraient, comme la plupart de son équipement, absolument à rien. Cependant, Vegeta avait écouté Bulma patiemment, avec la plus grande attention, et cela l'avait vraiment rassurée. Quelques coutumes terriennes lui échappaient encore, mais il était bien décidé à s'y adapter ! Et puis, certains des gadgets de sa femme allaient tout-de-même être amusants à utiliser!

    Biiiip ! Biiiip ! Booooooooouunnnmmmvvvvvrrrrrouuuuuuuu !

    Aaaaah, les choses sérieuses allaient commencer ! La machine prenait déjà de l'altitude, tandis qu'une voix synthétique déclamait :

    — Saut temporel dans 5... 4... 3... 2...

    Je sens que je vais bien m'amuser !

    Vegeta sourit, ferma les yeux et vida ses poumons de l'air qu'ils contenaient, comme Bulma lui avait appris.

    FLASH !!!

    Pendant une fraction de seconde, le Prince saiyan eut le sentiment de ne plus exister. Puis, à bout de souffle, il prit une immense inspiration.

    Il ouvrit les yeux tandis que la machine descendait lentement vers le sol et se stabilisait.

    En sondant les environs, il décela quelques puissances notables parmi les humains de la région. Mais ça restait des humains, rien d'inquiétant... Vegeta augmenta sa transe pour ressentir le paysage qui entourait la machine. Il se trouvait visiblement dans une forêt... une pinède... Le rélocalisateur avait fonctionné correctement. Dommage que sa portée soit limitée à une planète... Mais c'était déjà ça !

    Ah ! Elle est là!

    Il avait trouvé ce qu'il cherchait !

    Spoiler
    Tu finiras en poussière avec cette planète !
    [Fermer]

    Vegeta reprit ses esprit et ouvrit le dôme de la machine, avant de s'en extraire et de la ranger soigneusement dans la capsule que Bulma avait prévue à cet effet. Puis, il déposa la capsule sur son bras, où elle se fondit dans sa chaire en une petite vingtaine de secondes.

    Bulma n'aurait effectivement pas pu trouver meilleure planque... Bon, au travail ! Première étape : se débarrasser des empêcheurs de tourner en rond discrètement... Energie au minimum



                       



    C'était une belle fin de matinée chaude et ensoleillée, comme on en voit rarement en novembre.

    Max mit sa casquette et sortit en se remémorant son planning:

    Alors, faire le plein, passer prendre les autres au local, conduire le minibus jusqu'à la salle, décharger le matos... Ensuite faire la fête jusqu'à la fin de la soirée!... He he! J'espère qu'il y aura des filles!

    Max sourit et se sentit bien. Il prit pleinement conscience de l'instant et du bonheur qu'il ressentait.

    En plus, ces temps, la circulation est facile dans la Capitale est! La journée s'annonce belle!



                       



    Cette foutue tour n'a donc pas de sommet ?... Aaah, si ! C'est pas trop tôt !

    Les choses lui prenaient plus de temps qu'il ne l'avait prévu. Cela faisait fort longtemps qu'il n'avait pas eu recours à une stratégie furtive et dissimuler sa puissance était bien plus pénible que dans ses souvenirs. Il était tellement LENT! Heureusement que ça n'avait pas été plus long, ou il aurait certainement laissé tomber toute sa stratégie pour recourir à un plan plus direct!

    Bon, il allait commencer par le chat. Il sentait déjà son énergie. Vegeta poussa ses capacités de dissimulation à leur paroxysme en approchant du sommet de la tour.

    Pas besoin de l'emmener, celui-là, une petite sieste de 24h sera amplement suffisante.

    Moins d'une minute plus tard, après un saut phénoménal, le Prince se hissait par dessus le rebord du sanctuaire divin et entamait une approche discrète dans le dos du Toùt-Puissant et de Mr Popò, tous deux occupés à scruter le ciel en direction de l'est.

    Plop, plop !!

    En deux coups secs du tranchant de la main, le prince saiyan les assomma.

    Hé ! Hé !

    Vegeta frissonna. Seul au sommet du monde, il ferma les yeux et laissa le vent filer sur ses cheveux, savourant la sensation de pouvoir absolu qui l'envahissait à la vue des deux corps inconscients à ses pieds. Il se sentait bien. Entier. Et ce n'était que le début...

    Il sortit une des capsules de réclusion dont lui avait parlé Bulma et s'en servit pour y enfermer ses victimes.

    J'aimerais tellement voir la tête de Kakaròtto quand il va arriver vers Enmà !

    Alors qu'il rangeait la capsule précautionneusement dans son sac à dos, Vegeta les sentit.

    Pile à l'heure !



                       



    Encore à moitié sonné, Max sortit prudemment de son minibus... Il regarda autour de lui : personne, dans les environs, n'avait l'air blessé, malgré la puissance phénoménale de l'impact. Le minibus, par contre, était bon pour la casse. Tout le côté droit était enfoncé sur presque un mètre.

    Oh meeeeeeeerde... Mon père va me tuer.

    Qu'est-ce qui s'était passé? Il avait vu un gros truc tomber du ciel, sur la route. Il y avait un énorme cratère, à quelques mètres de lui. Tout autour, des gens se relevaient ou commençaient à s'approcher. Les oreilles lui sifflaient, mais il commençait à réentendre des sons, et même des mots :

    — Qu'est-ce que c'est ?

    — Qu'est-ce qui s'est passé ?

    Il était le plus proche du cratère et venait de constater qu'il y en avait un second à peine plus loin. Ce qu'il avait pris pour un écho était donc la déflagration d'un second impact, quasi simultané. Près de lui, un homme au costume rayé s'approcha et s'exclama :

    — J'en reviens pas...

    Max compléta, en s'approchant toujours plus près du cratère :

    — On dirait que quelque chose est tombé du ciel...

    Derrière lui, une foule curieuse se rassemblait déjà, et tandis qu'il se penchait au dessus du trou, il entendit des voix confirmer :

    — Oui, c'est bien ça !!

    — Un truc rond est tombé !!

    — Il y en a un autre ici !!

    Effectivement, au fond du cratère se trouvait une sphère métallique fumante. C'était visiblement ce qui avait causé l'impact. Soudain, sous le regard ébahi de Max, une porte s'ouvrit, révélant l'intérieur. Un homme vêtu d'un costume bleu et d'une armure aux épaulettes proéminentes, sortit et scruta les alentours. Max hurla :

    — Il y a quelqu'un !!

    Tandis que l'homme au costume rayé précisait :

    — Un homme en sort !!

    L'homme en question était relativement chétif, ses cheveux bruns coiffés vers l'arrière, et il portait sur l'œil une sorte de monocle électronique. Subitement, d'un bon inhumain d'une vingtaine de mètres, il quitta le fond du cratère pour aller atterrir en douceur sur la route, bientôt rejoint par ce qui semblait être son compagnon, en provenance du second cratère.

    Quelle ne fut pas la surprise de Max lorsqu'il constata qu'au contraire du premier, il s'agissait d'un géant chauve à la carrure massive. Il portait également une armure, mais pas de costume complet, juste une culotte, et ce qui semblait être une ceinture en fourrure.

    Mais ce qui effraya Max, ce ne fut pas tant leur apparence que l'air mauvais qui émanait des deux hommes. A quelques mètres à peine d'eux, il pouvait en saisir toutes les nuances. Un air à la fois méprisant, menaçant et terrifiant. Instinctivement, Max fit deux pas en arrière, très lentement, sans les quitter des yeux, mais lorsqu'il les vit se mettre à parler, il inversa son mouvement et, curieux, tendit l'oreille pour écouter. Autour de lui, la foule s'interrogeait toujours :

    — Qui sont ces types ?!

    — D'où ils sortent ?!

    Max allait dire à ces gens de se taire, quand il vit le géant exécuter un geste ascendant extrêmement vif avec son bras droit.

    Le mouvement s'accompagna d'une lumière vive et chaude.

    Puis il n'y eut plus rien.



    Voilà pour aujourd'hui. J'espère que la fic vous plaira.
    Je posterai le suite mercredi. Il ne s'agira pas du chapitre 2 et ce sera l'occasion de vous faire découvrir un aspect de la fic que j'aime beaucoup.

    ++

    Niic

    Gogeta SSJ6


    Tinky Dan Dan

    #4
    A quand la suite de cette superbe fanfic ? C'est prometteur ! Quelque chose me dit que tu as moyen de la finir.  :)

    CitationJe posterai le suite mercredi.

    C'est l'occasion coco, on est mercredi.