Dragon Ball Z : Fukkatsu no F (2015)

[Cold Skin]

- Il y a une ellipse entre BOG et ce nouveau film : entre temps, il va de soit que Vegeta a subi le rituel (BOG se terminait sur Vegeta disant clairement qu'ensuite c'est son tour d'avoir droit au rituel) et que les deux Saiyans sont entré en contact avec Whis pour être entraînés (est-ce Whis qui l'a voulu comme il avait proposé le poste de Dieu de la Destruction à Goku, ou est-ce les deux Saiyans qui ont décidé d'entrer en contact avec lui pour qu'il les entraîne ?).
En bref, il est attendu du spectateur qu'il tire les conclusions logiques de ce qui a pu se passer entre temps. C'est ça, une ellipse : on ne vous montre pas ce qui s'est passé entre temps car ce n'est pas intéressant, donc on passe à la suite et vous pouvez très bien conclure ce qui a du se passer dans le laps de temps non exploré en voyant le résultat.

- Les nouveaux films sont conçus comme une continuation du manga, Toriyama disant clairement qu'il ne conçoit pas l'histoire différemment qu'il le ferait s'il dessinait de nouvelles pages pour de nouveaux volumes. Donc, comme toutes les sagas précédentes, ne vous attendez pas à un équilibre : selon les périodes de la "nouvelle saga", ce sera parfois chargé de scénario, parfois chargé d'action, avec pas non plus le même nombre de gags selon les circonstances. C'est l'une des forces de l'histoire de pouvoir changer son fusil d'épaule et proposer des phases (et maintenant des films) qui se suivent et ne se ressemblent pas au cœur d'une même saga (période recherche, période découverte d'autres mondes/technologies, période d'entraînement avec découvertes et maîtrise de nouvelles formes, période 100% combat...).

- Il s'agit de la phase d'entraînement de la nouvelle saga, qui suit traditionnellement la phase d'exposition des nouveaux éléments de l'univers et du nouveau palier de puissance à atteindre. On ne peut pas montrer un nouvel ennemi (on ne montre pas les cyborgs quand tout le monde s'entraîne pour eux pendant trois ans, on ne montre pas la menace à venir quand tout le monde s'entraîne pour le tournoi dans la saga de Boo, etc...), mais il s'agit d'un film qui ne peut pas non plus se contenter de montrer la phase d'entraînement sans le moindre ennemi. Toriyama a donc été inspiré sur comment s'en tirer avec ces restrictions scénaristiques en entendant la chanson "F" qui lui a donné la solution : on ne peut pas dévoiler un nouvel ennemi alors que le but est de voir l'entraînement et ses résultats, surtout que Beerus et Whis doivent rester sur le trône des plus puissants pendant un moment pour que leur statut impressionnant ait été valable. La solution en or était donc d'en profiter pour ramener un ennemi culte qui permette de proposer une pseudo-menace tout en n'ayant pas à révéler trop tôt une menace qui n'est pas censée arriver pour l'instant, le tout avec un ennemi qui sera idéal pour rappeler le chemin parcouru par tous et faire un topo sur les mauvaises façon d'évoluer en puissance et les bonnes façon d'évoluer en puissance qui seront exploitées dans cette nouvelle ère (une leçon qui est retranscrite dans la grande majorité de toute la tournure du combat). C'est encore un entraînement pour les personnages et les spectateurs, qui apprennent tout au long du film qu'il va falloir laisser de côté la façon de faire du passé pour adopter une nouvelle façon de faire et de voir les choses qui va clairement mettre les choses à un autre niveau que par le passé (la nouvelle couleur de cheveux du Super Saiyan est d'ailleurs criante de symbolisme pour ça : la base même, le symbole même des guerriers qu'ils étaient leur crie de prendre une nouvelle direction, de ne pas être ceux qu'ils étaient par le passé).
Les personnages comme les spectateurs sont encore en phase de transition et d'entraînement vers ce que va devenir l'histoire.

Bref, je ne sais pas si ce sont mes études littéraires qui me font voir tout le symbolisme incroyable de cette intrigue cachée sous l'action et déguisée en dialogues, mais j'adore à 100% la direction prise par ce film emplie de symbolisme et d'indications au travers des dialogues, de la tournure de chaque événement, jusqu'aux looks et aux couleurs choisies pour les alliés ou l'ennemi faisant monter la métaphore sur la scission entre un bon guerrier du passé et un bon guerrier du futur à venir.

Je trouve sincèrement, comme l'éditeur sévère de Toriyama qui était épaté, que le maître a mis beaucoup plus de réflexion dans chaque petit détail que ce que les gens croient, car certains fans semblent malheureusement ne pas les remarquer et rester "en surface" face à tout ça.
C'est la première fois que dans une histoire de Dragon Ball, j'ai le ressenti que chaque instant porte un message précis quant à un bilan sur le passé des personnages, un indice sur le futur à adopter et les erreurs à ne pas commettre, mais aussi de manière plus générale un message sur la nouvelle ère qui a été lancée pour la franchise, les spectateurs devant - comme les héros - apprendre à faire fit des voies du passé qu'ils pensaient garder pour toute la suite, pour adopter une nouvelle voie qu'ils n'avaient jamais envisagé auparavant (pour le visuel évident, apprendre à abandonner l'idée ancrée depuis toujours qu'un Super Saiyan a les cheveux blonds pour s'habituer à une autre façon de voir même le mythique et intouchable Super Saiyan, en bleu).

Toriyama parvient à mettre le spectateur et les personnages sur le même plan émotionnel, leur faisant traverser la même leçon, en mettant en avant le passé lointain, la progression depuis, les erreurs commises par chacun, les nouvelles façons de faire sur lesquelles il faudra désormais compter et auxquelles il faut s'habituer si on veut continuer à aller de l'avant, etc...

Si BOG était une introduction réunissant tout le monde tel quel en guise de rappel et ouvrant les portes vers de nouveaux horizons potentiels à terme, ce nouveau film continue à avancer un peu plus loin en commençant à opérer la scission avec l'ère précédente aussi bien pour Goku et ses amis que pour les spectateurs, sous forme d'un entraînement ou d'une transition explicite pour les personnages fictifs comme pour les personnes réels qui doivent tous être prêts pour la nouvelle ère en abandonnant leurs idées reçues depuis des décennies pour ce qui se prépare.

[Jean-Guy le kikoo]

un nouveau film dbz avec les même acteur que évolution va sortir en 2016

[Shin Antares]

Ouais super. Encore un poisson d'avril ? Le 1er, c'était hier.

Bref, si c'est pas le cas, donne-nous une preuve. Mets une source.

[Jean-Guy le kikoo]

La FOX annonce un film Dragon Ball Z voici la confirmation

[Shin Antares]

OK.

Tu peux mettre un lien s'il te plaît ?   :sourire:

[Melio]

On veut un lien.
Doflamingo, si c'est encore une fausse annonce, tu vas prendre cher de tout les côtés... le forum va pas tolérer ça. :oui:

[Jean-Guy le kikoo]

j'arrive pas à mettre le lien mais c'est sur GEEKSANDCOM

[Asgard]

C'est une BLAGUE ?

lien obsolète

[bnj]

Poisson pas frais d'avril  :oui:

Edit Antares : ouais et celui-ci est bien périmé car il pue sévère.   :non:

[Asgard]

Voilà pourquoi j'ai BLAGUE en majuscule.....  :hihi:

Bref, HS terminé, retour à FnF s'il vous plaît.

[Legendary Zahha]

- Il y a une ellipse entre BOG et ce nouveau film : entre temps, il va de soit que Vegeta a subi le rituel (BOG se terminait sur Vegeta disant clairement qu'ensuite c'est son tour d'avoir droit au rituel) et que les deux Saiyans sont entré en contact avec Whis pour être entraînés (est-ce Whis qui l'a voulu comme il avait proposé le poste de Dieu de la Destruction à Goku, ou est-ce les deux Saiyans qui ont décidé d'entrer en contact avec lui pour qu'il les entraîne ?).
En bref, il est attendu du spectateur qu'il tire les conclusions logiques de ce qui a pu se passer entre temps. C'est ça, une ellipse : on ne vous montre pas ce qui s'est passé entre temps car ce n'est pas intéressant, donc on passe à la suite et vous pouvez très bien conclure ce qui a du se passer dans le laps de temps non exploré en voyant le résultat.

- Les nouveaux films sont conçus comme une continuation du manga, Toriyama disant clairement qu'il ne conçoit pas l'histoire différemment qu'il le ferait s'il dessinait de nouvelles pages pour de nouveaux volumes. Donc, comme toutes les sagas précédentes, ne vous attendez pas à un équilibre : selon les périodes de la "nouvelle saga", ce sera parfois chargé de scénario, parfois chargé d'action, avec pas non plus le même nombre de gags selon les circonstances. C'est l'une des forces de l'histoire de pouvoir changer son fusil d'épaule et proposer des phases (et maintenant des films) qui se suivent et ne se ressemblent pas au cœur d'une même saga (période recherche, période découverte d'autres mondes/technologies, période d'entraînement avec découvertes et maîtrise de nouvelles formes, période 100% combat...).

- Il s'agit de la phase d'entraînement de la nouvelle saga, qui suit traditionnellement la phase d'exposition des nouveaux éléments de l'univers et du nouveau palier de puissance à atteindre. On ne peut pas montrer un nouvel ennemi (on ne montre pas les cyborgs quand tout le monde s'entraîne pour eux pendant trois ans, on ne montre pas la menace à venir quand tout le monde s'entraîne pour le tournoi dans la saga de Boo, etc...), mais il s'agit d'un film qui ne peut pas non plus se contenter de montrer la phase d'entraînement sans le moindre ennemi. Toriyama a donc été inspiré sur comment s'en tirer avec ces restrictions scénaristiques en entendant la chanson "F" qui lui a donné la solution : on ne peut pas dévoiler un nouvel ennemi alors que le but est de voir l'entraînement et ses résultats, surtout que Beerus et Whis doivent rester sur le trône des plus puissants pendant un moment pour que leur statut impressionnant ait été valable. La solution en or était donc d'en profiter pour ramener un ennemi culte qui permette de proposer une pseudo-menace tout en n'ayant pas à révéler trop tôt une menace qui n'est pas censée arriver pour l'instant, le tout avec un ennemi qui sera idéal pour rappeler le chemin parcouru par tous et faire un topo sur les mauvaises façon d'évoluer en puissance et les bonnes façon d'évoluer en puissance qui seront exploitées dans cette nouvelle ère (une leçon qui est retranscrite dans la grande majorité de toute la tournure du combat). C'est encore un entraînement pour les personnages et les spectateurs, qui apprennent tout au long du film qu'il va falloir laisser de côté la façon de faire du passé pour adopter une nouvelle façon de faire et de voir les choses qui va clairement mettre les choses à un autre niveau que par le passé (la nouvelle couleur de cheveux du Super Saiyan est d'ailleurs criante de symbolisme pour ça : la base même, le symbole même des guerriers qu'ils étaient leur crie de prendre une nouvelle direction, de ne pas être ceux qu'ils étaient par le passé).
Les personnages comme les spectateurs sont encore en phase de transition et d'entraînement vers ce que va devenir l'histoire.

Bref, je ne sais pas si ce sont mes études littéraires qui me font voir tout le symbolisme incroyable de cette intrigue cachée sous l'action et déguisée en dialogues, mais j'adore à 100% la direction prise par ce film emplie de symbolisme et d'indications au travers des dialogues, de la tournure de chaque événement, jusqu'aux looks et aux couleurs choisies pour les alliés ou l'ennemi faisant monter la métaphore sur la scission entre un bon guerrier du passé et un bon guerrier du futur à venir.

Je trouve sincèrement, comme l'éditeur sévère de Toriyama qui était épaté, que le maître a mis beaucoup plus de réflexion dans chaque petit détail que ce que les gens croient, car certains fans semblent malheureusement ne pas les remarquer et rester "en surface" face à tout ça.
C'est la première fois que dans une histoire de Dragon Ball, j'ai le ressenti que chaque instant porte un message précis quant à un bilan sur le passé des personnages, un indice sur le futur à adopter et les erreurs à ne pas commettre, mais aussi de manière plus générale un message sur la nouvelle ère qui a été lancée pour la franchise, les spectateurs devant - comme les héros - apprendre à faire fit des voies du passé qu'ils pensaient garder pour toute la suite, pour adopter une nouvelle voie qu'ils n'avaient jamais envisagé auparavant (pour le visuel évident, apprendre à abandonner l'idée ancrée depuis toujours qu'un Super Saiyan a les cheveux blonds pour s'habituer à une autre façon de voir même le mythique et intouchable Super Saiyan, en bleu).

Toriyama parvient à mettre le spectateur et les personnages sur le même plan émotionnel, leur faisant traverser la même leçon, en mettant en avant le passé lointain, la progression depuis, les erreurs commises par chacun, les nouvelles façons de faire sur lesquelles il faudra désormais compter et auxquelles il faut s'habituer si on veut continuer à aller de l'avant, etc...

Si BOG était une introduction réunissant tout le monde tel quel en guise de rappel et ouvrant les portes vers de nouveaux horizons potentiels à terme, ce nouveau film continue à avancer un peu plus loin en commençant à opérer la scission avec l'ère précédente aussi bien pour Goku et ses amis que pour les spectateurs, sous forme d'un entraînement ou d'une transition explicite pour les personnages fictifs comme pour les personnes réels qui doivent tous être prêts pour la nouvelle ère en abandonnant leurs idées reçues depuis des décennies pour ce qui se prépare.

J'adore ton analyse très bien pensé je te la pique pour m'en faire un poste Facebook

[tenjin]

excellente analyse, en esperant bien sur que Toriyama & co on bien pensé à tout ca bien sur.

[Angel]

Exelente analyse,
mais personnellement, je n'arrive pas a me faire à la nouvelle ère.
Fan Boy accroc aux cheveux jaune ?
Pas du tout, les cheveux bleu ne me plaise tout simplement pas et je préfères de loin le ssj normal...  :non:

[Dmaniak]

Analyse intéressante en effet, mais qui s'adresse uniquement au public qui pousse la réflexion aussi loin. Ce qui n'est pas le cas pour une œuvre comme DBZ, à plus forte raison lorsqu'on ne sait pas vraiment jusqu'où cela (ce revival) va véritablement aller. Après entre les pistes de spéculation (12 univers différents, personnages secondaires encore inconnus) et certaines renaissances, l'imagination est bonne conseillère.

[Kyō]

On attendra d'avoir une explication pour Vegeta, mais stop chercher des symboliques ultra-profondes dans un scénario aussi simpliste (même si efficace) que celui de Dragon Ball. C'est un shonen à intrigue simple avec un peu de chara development par-ci par-là, c'est pas une oeuvre d'Emile Zola, faut se calmer un peu...