On pensait avoir tout vu dans Dragon Ball… jusqu’à ce que Cell chausse des patins à glace. Oui, vous avez bien lu : le bio-cyborg le plus terrifiant de la saga se retrouve ici en pleine démonstration artistique, glissant aux côtés de Goku, Gohan, Piccolo et Kame Sennin.
Une publicité officielle
Aussi incroyable que cela puisse paraître, cette scène n’est pas un détournement ni une parodie : elle provient d’une véritable publicité officielle de 1992. L’image est tirée d’un spot promotionnel pour un événement intitulé « Dragon Ball Z ★ American Ice Show ★ », organisé au Japon durant l’été 1992.
Ce spectacle sur glace s’est tenu du 19 juillet au 31 août 1992, au parc d’attraction Mitsui Green Land, un immense parc d’attractions situé à Arao, dans la préfecture de Kumamoto.
Un spectacle sur glace Dragon Ball ? Oui, ça a vraiment existé
À l’époque, Dragon Ball Z est en pleine gloire télévisée, et le studio Toei multipliait les opérations spéciales pour les parcs à thème. Ce spectacle sur glace était une production unique mêlant patinage artistique et univers de Dragon Ball, avec en prime une publicité avec des séquences d’animation exclusives créées pour la publicité.
C’est d’ailleurs ce qui rend ce celluloïd si exceptionnel : l’animation a été supervisée par Tadayoshi Yamamuro, l’un des animateurs les plus emblématiques de la série.
Entre humour et nostalgie
Revoir Goku et ses amis sur des patins à glace, accompagnés de Cell qui sort de nulle part, c’est vraiment l’un des visuels officiels les plus WTF qu’il m’ait été donné de voir. Un mélange d’humour involontaire et de nostalgie pure.

Le choix de faire apparaître la première forme de Cell s’explique simplement par le fait qu’à l’époque, les public ne connaissait que cette forme de Cell, apparu en février 1992 dans le manga, et en mai 1992 dans l’animé DBZ. Et concernant le choix du vieux Kame Sennin au lieu d’un Trunks ou d’un Vegeta, c’est probablement pour donner une image plus familiale au show.

Une chose est sûre : le Dragon Ball Z American Ice Show reste un morceau d’histoire oublié de la franchise, et ce celluloïd en est l’un des plus précieux témoignages.