La Dragon Ball Room promet du lourd en 2017, et Akio Iyoku nous dit pourquoi.
En octobre dernier, la maison d’édition japonaise de Dragon Ball (Shueisha) ouvrait un département entièrement dédié au développement et à la gestion de la licence Dragon Ball. Aujourd’hui, Akio Iyoku (chef de section) nous en parle dans un article publié sur Yahoo! Japan en début de semaine. Il nous parle de cette « Dragon Ball Room« , née d’une collaboration interdépartementale pour soutenir et développer la franchise Dragon Ball. Son chef de section nous en dit davantage sur la création de l’équipe, et sur les défis auxquels ils font face pour toucher plusieurs générations de fans de divers pays.
Lors d’une nouvelle conférence de presse sur la planification des publications organisée par Shueisha en octobre 2016, une section avait beaucoup fait parler sans qu’aucune « nouvelle publication » n’eut encore été annoncée. Son nom : la « Dragon Ball Room » (= dragon ball shitsu), soit le « Bureau Dragon Ball » en français. Il s’agit de la première section de la Shueisha exclusivement consacrée à une franchise unique. Elle est censée « prendre en main cette grande licence mondialement connue et l’étendre encore davantage », mais concrètement, que fait cette section exactement (ou que fera-t-elle) ? Et comment est-elle née ? Nous avons demandé à son chef de section Akio Iyoku. Selon les documents distribués lors de la conférence d’octobre, la Dragon Ball Room est un bureau qui a pour objectif degérer toute communication entre l’auteur et les ayantsdroits étrangers ou locaux, et de veiller à la supervision éditoriale éditoriale et la gestion des contrats relatifs à la production et à la commercialisation de Dragon Ball et d’autres travaux d’Akira Toriyama. Selon Iyoku, il est difficile de dire exactement quand cette section a été créée, mais il y a eu de longues discussions à la Shueisha sur le fait de n’avoir qu’un seul point de contact pour les sociétés extérieures quand il s’agit de Dragon Ball, qui a terminé sa sérialisation. C’est ainsi qu’ « ils ont décidé d’établir une nouvelle section pour contacter Toriyama-sensei et autres afin de faire tourner la franchise indéfiniment ».
Cela soulève une question. L’animétélévisé Dragon Ball Super, diffusé le dimanche matin, est une nouvelle série basée sur l’oeuvre originale d’Akira Toriyama, et est censée sortirdans le V-Jump (sous les traits de Toyotaro). La réponse de Iyoku : « Moi et tousceux en charge de Dragon Ball Super sont au département éditorial du V-Jump, mais aussi affecté à la Dragon Ball Room. La Dragon Ball Room fait partie du département des droits, et a été à l’origine conçue comme une intégration au département éditorial du V-Jump, et aussiau département des droits. Comme les deux faisaient le même travail, on a décidé de le faire sous une même entité. »
Iyoku rajoute que l’un des rôles majeurs de la Dragon Ball Room est « le contrôle de la commercialisation ». Il semble qu’ils se coordonnent avec Toei Animation, qui font l’animé TV, et qu’ils « gèrent la surveillance éditoriale, la paperasse officielle… ainsi que le développement de marchandises. Nous décidons du contenu des jeux, comme dans le jeu d’arcade Super Dragon Ball Heroes ou les jeux de la série Dragon Ball Xenoverse. En participant au développement des marchandises, nous essayons de faire de la franchise un succès encore plus grand. » Le jeu 3DS Dragon Ball Fusions, destiné à un public jeune, présente des fusions de personnages populaires non vus dans l’histoire originale. Les membres de la salle Dragon Ball pensaient que ce serait quelque chose que les enfants aimeraient. En plus du développement des marchandises locales [Note de DB-Z.com : au Japon], un autre travail important pour cette section est de se développer à l’étranger. Il semble que la recette qui rende un personnage populaire soit légèrement différente à l’étranger qu’au Japon : « A l’étranger, la « force » détermine la popularité », dit-il. Une différence particulièrement importante entre le Japon et l’étranger est la « popularité incroyable » du personnage du film Broly, qui est apparu comme un ennemi dans trois films (dont l’un en clone de lui) : « Il a des muscles surgonflés et donne du mal à Goku, donc la version Super Saiyan de Broly est populaire. »
2016 marque le 30ème anniversaire de Dragon Ball depuis ses débuts dans le Weekly Shonen Jump en 1986. Avec le passage des 30 ans, Iyoku ajoute que parmi les fans, « Il y a un changement générationnel. Les parents sont de la génération qui a connu la série en temps réel, et je pense qu’on peut dire qu’ils encouragent leurs enfants à entrer aussi dans Dragon Ball. Je pense que c’est précisément parce que nous avons atteint ce palier dans le temps que la série est si populaire en ce moment. » En même temps, l’application mobile LINE touche aussi la « génération temps réel » avec du contenu comme « Big Boss Freezer » ou « Accroche-toi, Yamcha !« . « Récemment, ils sont devenus capables de faire consciemment des choses qui ont un style différent pour eux, ce qui est une autre réalisation de la Dragon Ball Room. Plutôt que de simplement fabriquer des marchandises, nous sommes au point où nous pouvons planifier des choses et les créer ensemble. »
La naissance de la Dragon Ball Room va sûrement stimuler la licence Dragon Ball et la faire évoluer encore plus en 2017.