Le jeu Dragon Ball Sparking! ZERO est sorti en 2024 sur PS5, Xbox Series X/S et PC, mais voilà qu’un indice très concret semble confirmer son arrivée sur la future console de Nintendo : la Switch 2. Une autorité officielle de classification par âge l’a déjà évalué, ce qui ne laisse quasiment plus de places au doute (et d’ailleurs, qui en doutait ?).
Dragon Ball Sparking ZERO Switch 2 : un secret déjà éventé ?
Même si Bandai Namco n’a pas encore officialisé le développement d’une version Switch 2 de Dragon Ball Sparking! ZERO, un signal fort est apparu du côté de l’Arabie Saoudite. Le jeu y a été classé par l’organisme de régulation des contenus vidéoludiques, une procédure qui n’intervient normalement que peu de temps avant la commercialisation d’un jeu sur une nouvelle plateforme.
L’Autorité générale de régulation des médias d’Arabie Saoudite a publié le tweet ci-dessous dans lequel l’organisme officiel annonçait le classement du jeu pour un public 12 ans et plus. Le tweet a été supprimé dans les heures qui ont suivies, certainement après que Bandai Namco soit montée au créneau.
Cela ne signifie pas une annonce immédiate, mais c’est un signe clair : un portage de Sparking! ZERO sur la prochaine console de Nintendo est en préparation. La première Nintendo Switch, sortie en 2017, n’a jamais accueilli ce jeu, sans doute en raison de ses limites techniques. Pourtant, elle a bien accueilli d’autres titres Dragon Ball comme Xenoverse 2, FighterZ ou encore Dragon Ball Z: Kakarot.
Mais Sparking! ZERO, lui, est un tout autre calibre. Conçu pour tirer parti des capacités techniques des consoles de nouvelle génération, il n’était pas envisageable, jusqu’ici, de le faire tourner sur Switch première du nom.
La Switch 2 peut-elle faire tourner Sparking! ZERO ?
Techniquement, la Nintendo Switch 2 ne peut pas faire tourner les jeux PS5 « bruts », c’est-à-dire dans leur version native complète sans ajustements. La PS5 reste bien plus puissante sur le plan du processeur, de la puce graphique, et de la mémoire vive. Cependant, et c’est là tout l’intérêt, la Switch 2 dispose d’assez de puissance pour faire tourner des versions « adaptées » ou « optimisées » de jeux PS5.
Dans le cas où le jeu de base ne tournerait pas parfaitement, il est d’usage pour les développeurs de faire quelques compromis : résolution plus basse, moins de détails, effets visuels simplifiés, etc. Ce fut déjà le cas avec des jeux comme Doom Eternal ou The Witcher 3 sur la première Switch : pas identiques aux versions PC/PS5, mais jouables.
Une sortie Switch 2, logique et stratégique
Porter Dragon Ball Sparking! ZERO sur Switch 2 permettrait à Bandai Namco de toucher un public encore plus large, notamment les joueurs qui n’ont pas de console PlayStation ou Xbox. C’est aussi une manière de capitaliser sur l’immense popularité de la franchise au Japon, où Nintendo est historiquement très fort.
Mais surtout, cela permettrait à la future console de Nintendo de s’imposer dès son lancement avec des titres forts (on en connaît déjà pas mal, et pas des moindres), capables de rivaliser avec les machines concurrentes. Et Sparking! ZERO, avec sa fidélité au manga, ses graphismes explosifs et ses dizaines de personnages jouables, est exactement le genre de jeu capable de créer l’événement.
Une communauté qui commence à râler
Est-ce qu’une sortie de Sparking ZERO sur Switch 2 motivera Bandai Namco à sortir davantage de contenus pour le jeu ? Probablement pas. Cette sortie – bien qu’elle ne soit pas encore confirmée à 100% par Bandai Namco – s’inscrit dans une logique marketing inévitable. Même si on peut s’attendre à une petite vague de nouveaux joueurs, ça ne risque pas de changer grands choses dans les plans de l’éditeur.
D’ailleurs, depuis la sortie de Dragon Ball Sparking! ZERO, une partie de la communauté de fans exprime une certaine frustration concernant le contenu proposé à sa sortie. Malgré un gameplay spectaculaire et fidèle à l’esprit des combats du manga, plusieurs joueurs regrettent le manque de modes de jeu, comme un mode histoire riche ou des quêtes annexes, éléments pourtant attendus dans une licence aussi emblématique. Certains fans pointent aussi du doigt l’absence de personnages emblématiques au lancement, qui sont intégrés plus tard via des DLC payants. Cela donne à certains l’impression que le jeu est incomplet dès le départ, une stratégie que les joueurs considèrent de plus en plus comme commerciale et déconnectée de leurs attentes.
Ces critiques ont conduit certains membres de la communauté à qualifier le jeu de « déjà mort », un terme fort qui reflète un désenchantement face au manque de renouvellement ou de contenu engageant à long terme. Pour eux, Sparking! ZERO aurait dû marquer un renouveau marquant de la saga Budokai Tenkaichi, après plus de 15 ans d’absence, avec plus de surprises, plus de profondeur solo et plus de générosité dans le contenu dès le lancement. Néanmoins, ce point de vue n’est pas unanime : d’autres joueurs apprécient la qualité technique et espèrent que les mises à jour et DLC à venir enrichiront progressivement l’expérience de jeu. Le débat reste donc vif au sein de la communauté, entre fans exigeants attachés à la richesse du contenu et ceux qui préfèrent valoriser le retour réussi du gameplay emblématique.
Dragon Ball Sparking! ZERO : Une immersion fidèle à l’univers de Dragon Ball
Développé par Spike Chunsoft, Dragon Ball Sparking! ZERO marque le retour tant attendu de la série Budokai Tenkaichi, dont le dernier épisode, Budokai Tenkaichi 3, était sorti en 2008. Il ne s’agit pas ici d’un jeu de combat classique en 2D : le gameplay mise sur des affrontements à 360 degrés, dans des arènes ouvertes, où l’on peut se battre dans les airs, sous l’eau ou sur terre.
Ce style de jeu permet de reproduire fidèlement les combats dynamiques et explosifs du manga, avec des déplacements rapides, des explosions de ki, des transformations en plein vol et des décors destructibles. Chaque match est conçu pour ressembler à un épisode du dessin animé, avec des effets spectaculaires et une tension permanente.