Ce n’est ni une blague, ni une invention de fan. Des chercheurs japonais ont officiellement découvert une nouvelle espèce de poisson baptisée Super Saiyan, un nom scientifique directement inspiré de Dragon Ball. Une annonce sérieuse, validée par la science, qui fait le lien inattendu entre biologie marine et manga culte.

Un poisson inspiré directement de Dragon Ball
Si on laisse parler l’imagination, on arrive à voir quelques similitudes avec l’aura du Super Saiyan. Le poisson présente des nageoires qui pourrait faire penser à une aura avec des traits jaune vif, disposées de façon à donner l’impression qu’une énergie puissante jaillit de son corps tout maigrichon.
Si on pivote le corps du poisson à 90°, on comprend peut-être un peu mieux ce qu’ont vu les chercheurs sur ce poisson.

Face à cette apparence atypique, les scientifiques ont choisi un nom officiel sans détour : Vanderhorstia supersaiyan. Un hommage assumé à l’une des transformations les plus iconiques de l’histoire du manga, née sous le crayon d’Akira Toriyama. Vous voyez la ressemblance ?

C’est un choix rare dans le monde scientifique, où les références culturelles aussi explicites restent exceptionnelles.
Une découverte dans les profondeurs au large d’Ishigaki
Ce poisson Super Saiyan a été découvert au large de l’île d’Ishigaki, au sud du Japon, par une équipe de chercheurs de l’Université des Ryukyu.
Il vivait dans une zone encore très mal connue des océans : la twilight zone, située entre 100 et 300 mètres de profondeur. À cette hauteur, la lumière du soleil est très faible, ce qui rend les explorations difficiles et explique pourquoi tant d’espèces y restent inconnues.
Le spécimen a été capturé à 210 mètres de profondeur, bien plus bas que les espèces proches déjà recensées jusqu’ici.
33 Vanderhorstia, mais 1 seul Super Saiyan…
Le genre Vanderhorstia comptait déjà 33 espèces connues. Mais celle-ci (la supersaiyan) se distingue immédiatement par plusieurs caractéristiques inédites :
- Des bandes jaunes intenses entourant les nageoires dorsale, caudale et anale
- Une coloration très contrastée sur la tête et le dos
- Quatre marques en forme de losange visibles sur le corps
- Des différences morphologiques claires, notamment au niveau des écailles et des proportions
L’effet visuel est frappant. Même sans connaître Dragon Ball, il est difficile de ne pas voir cette aura énergique qui rappelle une transformation Super Saiyan en pleine action.

Un nom japonais tout aussi évocateur
En plus du nom scientifique, les chercheurs ont proposé un nom japonais standard pour cette nouvelle espèce : Ereki-haze, que l’on peut traduire par gobie électrique.
Pourquoi ce choix ? Parce que la coloration du poisson donne l’impression que de l’électricité crépite et jaillit de son corps. Une image qui renforce encore le parallèle avec l’univers de Dragon Ball, même si on a échappé de justesse au Vanderhorstia pikachu.
Pourquoi cette découverte est importante pour la science
Au-delà du clin d’oeil au manga, cette découverte met en lumière un constat important.
Le fait qu’un poisson aussi voyant n’ait jamais été observé auparavant montre à quel point la twilight zone d’Okinawa reste peu explorée.
Selon les chercheurs, il est très probable que de nombreuses espèces inédites ou rares vivent encore dans ces profondeurs intermédiaires. Ce poisson Super Saiyan devient ainsi le symbole d’un monde marin encore largement mystérieux.
Pour aller plus loin
Si ça vous intéresse, vous pouvez retrouver toutes les informations sur le site officiel de l’Université des Ryūkyū. Car non, cette découverte n’est pas qu’un buzz, elle a même été publiée officiellement le 27 novembre 2025 dans la revue scientifique Ichthyological Research, par les chercheurs Keita Koeda, Hiroshi Hirasaka et Mao Sato.
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