Dragon Ball pourrait-il revenir au cinéma plus tôt qu’on ne le pense ? Une simple phrase de Kazuhiko Torishima, éditeur historique de la série, a suffi pour relancer toutes les spéculations. Mais entre un possible malentendu et un simple écho aux rumeurs qui circulent déjà, impossible de savoir s’il faut y voir une véritable information.
Alors contrairement aux sites et comptes putaclics, ici on va répondre méthodiquement à la question.
Ce que Torishima a réellement dit
Invité dans l’émission japonaise KosoKoso, Torishima a lâché une remarque qui a immédiatement attiré l’attention :
TORISHIMA : « Dans l’état actuel [de la gestion de la licence Dragon Ball], on ne peut pas vraiment espérer grand-chose du film Dragon Ball de l’année prochaine, si ? »
Extrait vidéo sur X
NAZ CHRIS : « C’est vrai… J’aimerais bien que ce soit Nakatsuru-san qui s’en charge. »
Cette phrase a été perçue par beaucoup comme la première mention d’un film Dragon Ball prévu pour 2026. Mais rien ne dit qu’il s’agissait d’une révélation involontaire. Il pourrait aussi faire référence aux rumeurs qui circulent depuis plusieurs semaines, sans disposer d’une information interne.
L’incertitude est totale : Torishima a peut-être entendu parler d’un projet, ou peut-être pas.
Un acteur majeur de l’histoire de Dragon Ball, mais plus impliqué aujourd’hui
Son avis continue d’avoir du poids, car Torishima a accompagné Akira Toriyama à l’époque de Dr. Slump puis de Dragon Ball. Il a dirigé le Weekly Shonen Jump et participé à l’explosion de nombreuses séries majeures.
Cependant :
- il n’a plus aucun rôle officiel sur Dragon Ball,
- il a quitté Shueisha il y a presque dix ans,
- il ne fait plus partie des circuits décisionnels actuels.
Autrement dit, ses paroles comptent, mais elles ne constituent pas une annonce. D’un autre côté, il est extrêmement proche de Katsuyoshi Nakatsuru, qui lui est un élément clé de Toei Animation, le studio qui réalise les films Dragon Ball. Mais là encore, ça ne veut rien dire.
Un échange qui s’inscrit dans un contexte très critique
Il faut aussi rappeler que Torishima ne s’est pas contenté d’évoquer un éventuel film.
Dans le même programme, il a :
- sévèrement critiqué le nouveau Dragon Ball Store de Tokyo,
- dénoncé le manque d’ambition esthétique,
- et adressé des remarques très dures à l’égard d’une personne que de nombreux fans identifient comme Akio Iyoku, l’un des boss du Dragon Ball game en ce moment.
Tout cela laisse penser que sa phrase sur le « film de l’année prochaine » pourrait simplement refléter son état d’esprit général, très critique vis-à-vis des choix actuels. Mais là encore, ce ne sont que des suppositions.
Genkidamatsuri 2026, un événement qui attise forcément les attentes
Le 25 janvier 2026 aura lieu le Dragon Ball Genkidamatsuri, un événement déjà présenté comme un tournant pour la licence. Deux grands projets doivent y être révélés. En réalité, c’est de là qu’est née l’idée qu’un film pourrait faire partie des annonces… Et cette idée s’est transformée en rumeur !
Ce qu’il faut retenir pour l’instant :
- aucun film n’a été confirmé,
- les rumeurs ne s’appuient sur absolument rien,
- Toei, Shueisha ou Capsule Corporation Tokyo n’ont rien teasé.
La seule vérité, c’est qu’on ne sait rien.
Faut-il croire à un nouveau film ? Oui… mais avec prudence
Un film Dragon Ball en développement serait loin d’être une surprise : la licence reste l’une des plus lucratives du Japon, et un retour au cinéma serait logique après Super Hero. Sur X, l’un de nos récents tweets faisait même allusion au fait qu’on n’avait pas eu de film depuis un petit moment, et que ça devait commencer à les démanger.
Pour autant :
- Torishima ne dit pas clairement qu’un film est en production,
- son ton laisse place à plusieurs interprétations,
- il pourrait simplement citer une rumeur qu’il considère vraie.
Sa phrase donne un espoir, mais pas une confirmation, et c’est ça qu’il est important de relayer, même si les attentes sont immenses. Le seul moment où nous saurons si un film Dragon Ball est réellement prévu, c’est lors des annonces officielles. D’ici là, l’idée reste séduisante, plausible… mais totalement inconnue.