Pendant plus de 25 ans, One Piece incarnait la tradition des animés hebdomadaires : un épisode chaque semaine, un rendez-vous quasi sacré pour les fans du monde entier. Comme Dragon Ball, Saint Seiya, Naruto et tant d’autres animés à leur époque, cette régularité faisait partie de la légende. Mais cette époque touche à sa fin.
C’est désormais officiel : l’anime One Piece va bien sûr continuer, mais il ne comptera désormais que 26 épisodes par an, soit un toutes les deux semaines. Et pour accompagner ce changement historique, Toei Animation a d’ailleurs dévoilé un premier visuel de l’arc Elbaph, attendu pour avril 2026.
Pourquoi Toei change de stratégie
Tout simplement parce que le modèle hebdomadaire est révolu. On est dans un modèle d’animé saisonnier qui fonctionne, et qui se vend peut-être même mieux auprès des plateformes de streaming comme Netflix (à vérifier). Ce changement répond à plusieurs enjeux. Selon Toei, ce nouveau calendrier permettra de plonger plus profondément dans l’univers de One Piece, avec un rythme plus proche du manga original. Concrètement, cela signifie :
- plus de fidélité au matériau de base,
- un meilleur tempo narratif,
- une qualité visuelle accrue, sans les contraintes des plannings hebdomadaires,
- et surtout, un allègement de la pression sur les équipes d’animation.
En clair, moins d’épisodes, mais des épisodes plus soignés et plus marquants.
Un impact sur les fans et le marché
Les spectateurs perdront peut-être ce rituel hebdomadaire qui a forgé des générations de fans. Mais à l’ère du streaming, beaucoup consomment déjà les animés par blocs, en mode marathon (même si les plateformes ont tendance à distribuer les épisodes au compte-goutte pour garder les abonnés le plus longtemps possible). Ce nouveau format pourrait donc mieux correspondre aux usages actuels, tout en améliorant la qualité générale.
La promesse est claire : moins de quantité, plus de qualité. Après, dans les années 80, on avait un animé par semaine, et la qualité nous allait très bien. On en viendrait presque à se demander si on n’est pas dans une pure logique de rentabilité économique. Qu’en pensez-vous ?