Dragon Ball DAIMA s’annonce comme une véritable renaissance pour la série, réussissant l’exploit de capturer l’essence de Dragon Ball tout en corrigeant l’un des principaux défauts de DBZ : son rythme. Grâce à un déroulement dynamique et sans filler (= épisode HS), DAIMA modernise la franchise pour offrir aux fans une expérience captivante dès le premier épisode.
DAIMA, une réponse aux erreurs de DBZ
Alors bien sûr, le modèle de DAIMA, qui devrait durer une vingtaine d’épisodes, n’est pas le même que celui de DBGT (64 épisodes), en encore moins celui de DBZ (291 épisodes). Mais c’est justement ce choix de stratégie qui permet de mieux cadrer l’histoire, le rythme, et la qualité de la production de DAIMA. C’est en tout cas ce que l’on constate depuis le lancement de la série.
DBZ est reconnu pour ses combats mythiques et son intensité, mais aussi pour ses longues phases de remplissage (ou « filler »), des épisodes ajoutés qui n’existaient pas dans le manga original. Ce contenu a souvent ralenti l’intrigue, comme dans le cas du fameux combat de « cinq minutes » entre Goku et Freezer qui s’étend sur près de 30 épisodes. Pour certains nouveaux spectateurs, ces longueurs ont rendu DBZ difficile à suivre.
DAIMA adopte un rythme moderne
Dragon Ball DAIMA tire parti des leçons du passé pour offrir une narration efficace. Plutôt que de s’attarder sur des quêtes secondaires, chaque épisode avance l’histoire, introduit des personnages et développe l’intrigue sans se perdre en détails inutiles. Dès l’épisode 3, Goku explore un nouveau territoire, le Royaume des Démons, et des menaces se dévoilent rapidement, maintenant un suspense constant.
Et le mieux dans tout ça, c’est que Toei Animation ne diffuse aucun synopsis, aucun trailer, ni aucune autre forme de spoiler qui pourrait trahir l’intrigue de l’épisode. Du côté de la communauté Dragon Ball, même combat : les fans ont vivement demandé aux twittos qui diffusent habituellement des spoilers de garder le silence total.
DAIMA, un Dragon Ball à l’ère moderne ?
On aurait aussi pu parler de l’absence totale de transformation pour le moment (ça ne devrait pas durer), ce qui est bienvenu, surtout après le festival coloré des nouvelles formes de Dragon Ball Super. Mais après tout, avez-vous déjà vu une série Dragon Ball sans nouvelle transformation ?
Une chose est sure : certains adorent Dragon Ball Daima, d’autres trouvent ça lent, sans saveur, sans intensité, sans enjeu, le tout enrobé d’une direction artistique pensée pour plaire aux enfants. Mais ici, on adore ! Cette série ajoute avec subtilité l’humour et la légèreté qu’il avait pu manquer à DBZ et à DBS. Fini les menaces de destruction de la Terre ou de l’Univers, là, Goku veut juste sauver Dendé et retrouver sa taille normal. Et vraiment, c’est pas plus mal comme ça, mais attention : nous n’en sommes qu’à l’épisode 3, et tout pourrait très vite s’accélérer ! Qui sait ce que le Roi des Démons Gomah envisage de faire s’il met la main sur le 3ème Oeil Démoniaque…
En modernisant la franchise et en évitant les erreurs de rythme de DBZ, Dragon Ball DAIMA se distingue comme un anime accessible pour les nouvelles générations, tout en conservant l’esprit de l’original. Avec un scénario dynamique et une intrigue captivante, DAIMA promet de satisfaire les fans et d’attirer de nouveaux spectateurs.