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TEST de Dragon Ball Z Extreme Butoden (3DS)

Dragon Ball Z Extreme Butoden est sorti le 11 juin au Japon, et j’ai finalement craqué pour une version japonaise en import en attendant la sortie européenne programmée au 16 octobre 2015. Il aura fallu attendre 4 ans après la sortie de la Nintendo 3DS pour qu’un jeu de combat Dragon Ball ne débarque enfin sur la portable de Nintendo. Il y a bien Dragon Ball Heroes UM1 et UM2, mais ce sont des jeux exclusifs au Japon. Je vous propose également de faire un tour sur notre présentation du guide du jeu (Limit Break Battle Guide) qui est relativement intéressant.

Edito

Ce test représente mon un avis personnel. Aussi, si vous êtes en désaccord sur certains points – ce qui sera certainement le cas puisqu’on n’a pas tous les mêmes attentes / exigences dans un jeu – je vous invite à en discuter sur le forum, sur Facebook, sur Twitter, ou autour d’un verre (si tu payes).

Prise en main

Dès le lancement du jeu Dragon Ball Z Extreme Butoden séduit par son opening animé qui regroupe la centaine de personnages du jeu, jouables et assistants. L’animation fait son job sur le thème musical de l’opening de la saga Buu de Dragon Ball Kai : Kuu-Zen-Zetsu-Go interprété par Takayoshi Tanimoto, et ça fera plaisir à tous les fans de DBZ.

Vous arrivez alors sur l’écran d’accueil du jeu qui vous propose 2 choix :

– Créer une nouvelle partie (3 emplacements à disposition)
– Continuer une partie existante

Dragon Ball Z Extreme Butoden : Accueil
Dragon Ball Z Extreme Butoden : Accueil

Modes de jeu

Les menu est composé de 7 modes mais vous passerez davantage de temps sur les 4 premiers :

Z Story

  • Un mode histoire par personnage

Makafushigi Adventure

  • Un mode histoire par environnement

Extreme Tenkaichi Budokai

  • Le championnat du Monde des arts martiaux

Free Battle

  • Le mode combat vs l’ordinateur

VS Battle

  • Le mode combat vs un ami

Dragon Ball Quest

  • La quête des 7 Dragon Balls via Street Pass

Extra

  • Galeries & Options

Commençons par les deux derniers modes : ceux qui ont le moins d’intérêts (selon moi).

Dragon Ball Quest

Pour passer rapidement dessus, le mode Dragon Ball Quest est comme son nom l’indique la quête des 7 Dragon Balls. Il vous permet d’invoquer Shenron après avoir croisé 7 autres joueurs (via Street Pass) ce qui aura pour effet d’automatiquement échanger votre « carte de guilde » avec ceux-ci, mais comme je n’ai pas encore croisé suffisamment de joueurs, difficile de vous en dire davantage ! Le guide précise toutefois que vous pourrez augmenter la valeur de votre équipe, ou souhaiter certains objets.

Concernant les rencontres via Street Pass, elles sont matérialisées par un échange de « carte de guilde » entre vous et un autre joueur. Aucune utilité, ça ne vous servira qu’à comparer vos équipes…

Le mode Extra

C’est justement ici que vous pouvez créer jusqu’à 3 « guildes » (=vos équipes type). Pour créer une guilde, vous devez choisir :

  • Un nom d’équipe (à choisir parmi les titres que vous avez débloqués)
  • Les personnages qui composeront votre équipe

Une fois terminé, votre « carte de guilde » est prête pour le mode Dragon Ball Quest.

En dehors de ça, le mode Extra plaira aux fans ultra-hardcores de la série avec une galerie de médias qui nous rappelle ce qu’on avait déjà sur les consoles 16 bits, mais qui n’a pas de réels intérêts :

  • Fiche des personnages jouables
  • Musiques du jeu
  • Effets sonores du jeu
  • Voix des personnages

Note : C’est aussi dans le mode Extra que vous accéderez au options du jeu qui vous permettrons par exemple de modifier le niveau de difficulté (facile / normal / difficile), ce que ne permettait pas Dragon Ball Xenoverse.

Personnages

Le jeu comporte 118 personnages (25 personnages jouables + 93 assistants). Forcément, le fossé entre le nombre de perso jouables et ceux de soutien génère une belle frustration, mais quand on se souvient s’être éclatés sur Super Butoden 2 qui ne proposait que 10 personnages, on relativise.

De plus, on prend vite plaisir à invoquer ces soutiens qui rendent le combat encore plus fun avec des scènes souvent cultes et humoristiques.

Exemple : Oolong se transforme en petite culotte qui tombe sur la tête de votre ennemi pour lui voler son énergie !

Dragon-Ball-Z-Extreme-Butoden-Tenkaichi-Slip-Oolong

Par contre, les transformations en plein combat sont impossibles – les boules – ce qui nous conduit irrévocablement à retrouver 4 fois Goku dans le roster des 25 personnages :

  • Goku normal
  • Goku Super Saiyan
  • Goku Super Saiyan God
  • Goku SSGSS.

Toutefois, le casting des personnages de soutien est impressionnant. Qui aurait cru un jour pouvoir « jouer » avec le singe Bubbles, Baba la Voyante, ou encore Shenron ? La beauté des sprites et de l’animation est également un régal, et les amateurs de jeux rétro ou de pixel art devraient se faire plaisir.

Free Battle / VS Battle

Ces 2 modes sont en fait identiques… Sauf que dans l’un, vous jouez contre l’ordinateur (Free Battle), et dans l’autre, vous jouez contre un ami qui doit obligatoirement se trouver à proximité de vous (VS Battle). Ne cherchez pas le mode multijoueur en ligne, il n’y en a malheureusement pas ! L’absence d’un mode online manque cruellement, surtout que le jeu est bourré de fun, et c’est vraiment dommage de ne pas pouvoir en profiter entre ami. On parlera du gameplay de Dragon Ball Z Extreme Butoden plus tard dans ce test.

Dragon-Ball-Z-Extreme-Butoden-battle

Sélection des personnages

A l’écran de sélection des personnages vous avez un panneau de 6 emplacements pour composer votre équipe, sachant que :

  • 1 personnage jouable = 2 emplacements
  • 1 personnage de soutien = 1 emplacement

A partir de là, vous pouvez effectuer toutes les combinaisons possibles pour créer votre team, en switchant entre les onglets Perso jouables et Z-Assist. Notez qu’il vous faut évidemment choisir au moins un perso jouable :

Dragon Ball Z Extreme Butoden - Sélection
Dragon Ball Z Extreme Butoden – Sélection

Déroulement d’un match

Par défaut, un match dure 99 unités de temps (modifiable à 30 ou 60 dans les options). Je parle d’unité de temps car pour une raison que j’ignore, 1 unité de temps = 2 secondes… Ce qui nous amène donc à des matchs de 3 min 18 théoriques. Théorique, car en pratique, le chrono est arrêté pendant les attaques ultimes, et c’est tant mieux car ces attaques durent une éternité, et ça devient vite lourd…

Le match s’achève à la première défaite ou à la fin du chrono. Petit bémol : Dommage qu’on ne puisse pas jouer un second round ou redémarrer un match en cours.

Dragon-Ball-Z-Extreme-Butoden-Fight

Musiques et ambiances

Concernant les musiques, chacun ses goûts. Les influences sont plutôt rock et électro, ce qui n’est pas plus mal car ça donne du dynamisme aux combats, et le synthétiseur apporte parfois un petit côté rétro-gaming qui colle bien avec l’esprit du jeu. Une de mes musiques préférées :

Côté ambiance, les 83 effets sonores et les 76 enregistrements vocaux déclenchés pendant les cinématiques ou pendant les combats sont ceux de la série, donc rien à dire, c’est top.

Graphismes

Le design et l’animation des personnages est l’un des gros points forts du jeu. Les sprites des personnages sont joliment mis-en-scène lors des combats. En terme de direction artistique, c’est très satisfaisant sur cet aspect. Chaque personnage a une animation spécifique en début et fin de match, comme cette pose de victoire de Trunks. Idem pour les attaques, les sprites sont magiques, à l’image de ce Broly transformé en gâteau par Majin Buu :

Majin Buu mange Broly
Majin Buu mange Broly

Les environnements

ils ne sont pas en 2D, ils sont modélisés en 3D et par conséquent on a un réel effet de perspective qui permet une meilleure immersion dans les combats. Le rendu est encore une fois très correct, et je vous invite à jeter un oeil à la planète Namek au bord de l’explosion.

Par contre, il aurait été top que les éléments du décor soient destructibles (je pense à la voiture de Kaio, au vaisseau de Freezer sur Namek, etc…). Sur la même idée, on aurait aussi grandement apprécié un peu d’animation en arrière-plan – ce que Arc System Works fait pourtant très bien sur Guilty Gear – car bien que joli, ça manque de dynamisme dans le décor. Un volcan qui explose sur Namek, un Kame Sennin qui danse, ou un truc dans le genre pourrait apporter un vrai plus.

Kame Sennin danse

Et la 3D ?

Le jeu exploite l’effet 3D de la 3DS, mais c’est vraiment anecdotique, pour dire « on l’a fait ». Pendant les combats, la profondeur 3D n’existe qu’entre votre barre de de vie et le reste de l’écran. On aurait vraiment apprécié de vrais niveaux de profondeur dans les décors par exemple. Pour moi qui adore jouer en 3D, c’est une micro-déception. Mais comme l’argument premier du jeu, c’est le retour à la 2D, on s’en passe aisément.

Extreme Tenkaichi Budokai

Ce mode n’est ni plus ni moins que le Championnat du Monde des Arts Martiaux. C’est un enchaînement de 13 combats qui augmentent progressivement en difficulté, et qui vous permet surtout débloquer le personnage jouable de Beerus quand vous l’avez fini une première fois. Mais la mauvaise surprise, c’est que les 13 combats sont toujours les mêmes, peu importe combien de fois vous rejouer ce mode ! Certes il y a du challenge car vous devez gagner vos 13 matchs à la suite sans en perdre un seul – sous peine d’être éliminé – mais c’est tout.

Z Story

C’est un mode histoire par personnage. En fonction du perso ou groupe de perso (bons vs méchants) que vous prenez, vous effectuerez tous les combats qu’il a fait dans Dragon Ball Z. En prenant Goku par exemple, vous commencerez le mode histoire de Raditz jusqu’au combat final contre Majin Buu.

Verdict : Heureusement que les combats en 2D sont jouissifs, car la mise en scène des scénarios est relativement ennuyeuse (pour moi). C’est juste un enchaînement de vignette et de texte, toujours sur le modèle suivant :

En plus, les personnages ont toujours la même tenue du début à la fin, ce qui donne de légères incohérences comme vous pouvez l’imaginer, et un petit côté bâclé qui n’enlève toutefois pas son charme au jeu.

Makafushigi Adventure

Ce mode est intéressant car d’une part il s’agit d’un enchaînement d’histoires alternatives, et d’autres part car c’est dans ce mode que vous pourrez débloquer la majorité des personnages de soutien, et ça apporte une bonne grosse dose de challenge. En fait, ce mode ressemble très fortement au Galaxy Mode de Raging Blast 2 où vous suivez un « chemin de fer » parsemé de combats, sauf qu’il a le mérite d’être plus ou moins scénarisé. Ces petites histoires alternatives apportent un peu de fraîcheur au jeu, et quand vous aurez tout complété, vous débloquerez le personnage jouable de Goku en Super Saiyan God. D’ailleurs, sachez que pour débloquer un personnage de soutien, il faut généralement finir une mission avec un rang S, et ça, c’est assez chaud.

Gameplay

Si les développeurs de Arc System Works nous ont gâté sur le contenu, les avis divergeront sur le gameplay que je juge personnellement trop simpliste, mais il y aura deux écoles :

  • Ceux qui trouveront que les commandes simplifiées rendent les combats plus dynamiques,
  • Ceux qui trouveront que les commandes simplifiées n’apportent pas de vrai challenge.

Ce qui est sûr, c’est que la prise en main est facile. Les combos / attaques spéciales / attaques ultimes sont presque tous les mêmes pour tous les personnages, et les manipulations avec la croix directionnelle (←→↑↓) pour faire des attaques de ki comme sur console 16 bits n’existent quasiment plus. Désormais, il faudra compter sur des combinaisons de touches simplistes du genre : X . X . X . X . Y . A (attaque ultime)

Certains aimeront, d’autres trouveront ça trop basique, et c’est là qu’on sent qu’il s’agit d’un jeu plutôt casual. Cependant, ça reste dans la lignée de la série des Butoden qui a forgé la réputation de jeux 2D Dragon Ball, et Extreme Butoden en met plein la vue avec une 2D de haut vol et les personnages du manga.

Les environnements sont divisés en deux : vous pouvez vous battre sur Terre, ou dans le ciel en envoyant voltiger votre adversaire à l’aide d’un super combo, ce qui aura pour effet de vous faire changer d’altitude vous aussi.

Conclusion

Pour conclure, c’est un bon jeu de combat qui plaira aux fans, c’est clair. Il est beau, dynamique, mais avec quelques progrès à faire du côté du roster, et surtout au niveau de la scénarisation avec un mode histoire beaucoup trop narratif, limite lourd. On ne sera toutefois pas contre un petit portage sur PS4 / X360 comme Arc System Works l’a fait avec BlazBlue.

note-3-5

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Saiyuke
Saiyukehttps://www.db-z.com
Créateur et rédacteur du site, je traduis aussi les spoilers du japonais au français. J'anime nos pages Facebook et Twitter, et je réponds (vraiment) à tous vos messages privés ou mail, donc n'hésitez pas !
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