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Test de Dragon Ball Z Kakarot

Le jeu vidéo Dragon Ball Z Kakarot sort ce jeudi 16 janvier au Japon, mais il sort surtout le 17 janvier en France et dans le reste du monde. Il est décrit comme un Action-RPG qui offrira « une réinterprétation épique de l’histoire de Dragon Ball » dans laquelle les fans pourront revivre « comme jamais auparavant » l’histoire du Saiyan Kakarot, plus connu sous le nom de Son Goku. Et en effet, Bandai Namco et CyberConnect 2 (Naruto Shippuden: Ultimate Ninja Storm) nous propose pour la première fois sur cette génération de console ce format inédit pour un jeu Dragon Ball.

Et c’est plutôt cool, parce que l’histoire de Dragon Ball, on la connaît tous par cœur. Et clairement, ce jeu vise avant tout (mais pas seulement) les fans de la série, tout du moins ceux qui connaissent Dragon Ball, comme le soulignait récemment cette publicité de DBZ Kakarot bien nostalgique. Alors autant nous raconter l’histoire sous un nouveau format, tout comme Dragon Ball Xenoverse avait d’ailleurs réussi à faire, en nous faisant revivre l’histoire de DB sous un angle encore jamais vu (les anomalies temporelles qu’il a fallu corriger). Cette fois, on va donc se pencher sur Dragon Ball Z Kakarot, qui a la lourde tâche de passer après l’excellent, le sublime, l’incroyable Dragon Ball FighterZ (2018) de Arc System Works.

Avertissement : Ce test reflète mon avis personnel sur ma propre expérience de jeu. Je ne suis pas un professionnel du jeu vidéo, mais un simple joueur. J’admettrais bien volontiers que certains point ne soit pas partagés par la majorité .

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Le mode Histoire

On entre dans le vif du sujet avec le mode histoire qui retrace fidèlement la série TV Dragon Ball Z, de l’arc de l’attaque des Saiyan à l’arc Buu. Il était évidemment impossible de reproduire à la ligne de storyboard près les 291 épisodes de DBZ, mais la plupart des scènes majeures sont là, et on les revit comme jamais auparavant dans un jeu Dragon Ball. On bascule donc entre un mode exploration où on incarne notre personnage, de la baston, et un mode plus narratif dans lequel on suit l’histoire tel le téléspectateur devant sa série TV. Il y a quelques petites interactions, comme le quizz que nous fait passer Enma aux Portes de l’Enfer, ou comme quand il faut faire rire Kaio, et ce sont finalement plein de petits détails comme ça qui vont faire qu’on adore ce jeu (ou pas).

Par contre, en terme d’émotion, j’ai été vraiment déçu sur pas mal de passages que j’attendais au tournant. Je rappelle que je n’ai terminé que les arcs Saiyans et Freezer, je manque donc peut-être d’éléments. Toujours est-il que CyberConnect2 est vraiment passé à côté (selon moi) de moments clés comme l’arrivée de Goku sur Namek, ou quand Goku sort de la machine médicale du vaisseau de Freezer, ou encore quand Goku lance le Genkidama. On est largement en-dessous de ce que la série TV nous a offert en terme de mise-en-scène, au moins sur les passages mentionnés ci-dessus.

Mis à part ça, le jeu reste très fidèle aux épisodes de DBZ. Si je devais faire mon chieur (pardon), je dirais que c’est peut-être ce qui m’a paradoxalement un tout petit peu gêné dans ce mode histoire, moi qui ai déjà regardé 1000 fois les épisodes de Dragon Ball Z. Prenez par exemple la série des Naruto Shippuden Ultimate Ninja Storm, développés par ce même CyberConnect 2 : c’était incroyablement parfait… Ils en avaient fait des tonnes, à base de QTE, en gavant l’écran de jeux d’explosions, de flammes, et d’effets de lumière franchement impressionnants. C’était magnifique. Beaucoup s’accordent à dire qu’ils étaient allés au-delà de l’animé, et c’est peut-être un truc que j’aurais apprécié voir dans ce DBZK. Tandis que là, on se retrouve finalement « juste » avec une reproduction de l’animé DBZ. Alors attention, qu’on ne se méprenne pas : c’était bien la promesse initiale, et elle est clairement tenue.

Les musiques et le doublage

Vous avez le choix entre les voix anglaises, ou japonaises (par défaut). Les sous-titres sont évidemment en français. Le doublage a été intégralement enregistré pour le jeu, et les plus pointilleux reconnaîtront notamment la nouvelle voix de Bulma.

En terme de musique, je m’attendais à ce que tout le jeu soit avec les musiques de l’animé, ce qui n’est pas le cas. En effet, on alterne entre les musiques de la série TV, et des musiques totalement nouvelles. Toutefois, et c’est remarquable, avec ces quelques nouvelles musiques, on reste vraiment dans le style de celles de DBZ par Shunsuke Kikuchi, avec les mêmes instruments, de quoi se demander si telle musique n’était pas effectivement dans la série TV. On est loin de ce qu’on a eu avec Xenoverse par exemple… Concernant les musiques de la série TV, notez bien que ce sont des réorchestrations, donc pas tout à fait les mêmes.

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Le gameplay

Les combats

Comme je le dis en introduction, je suis un joueur assez basique finalement, et je manque de vocabulaire technique, alors voilà : parfois c’est jouissif, et parfois c’est bordélique avec une caméra qui m’a perdu plus d’une fois sous les décombres, avec quelques lags au passage. Mais on prend plaisir, les combats sont super dynamiques, et votre adversaire ne vous laissera quasiment pas le temps de souffler. Pour vulgariser, le style de combat est très similaire à celui de Xenoverse, mais en mieux. Dans votre palette de mouvements, plusieurs possibilités s’offrent à vous :

  • Les attaques au corps à corps
  • Les attaques de Kikoha
  • Les téléportations (avant, arrière, ou sur les côtés)
  • Les attaques téléportées (une contre-attaque qui vous téléporte derrière l’ennemi)
  • La garde
  • L’explosion (pour se libérer d’une attaque)
  • La super accélération (pour foncer sur l’ennemi)
  • Vos personnages de soutien
  • Vos éventuelles transformations (Attention, tout comme dans le manga, la transformation « Kaioken » fera baisser votre barre de vie jusqu’à zéro !)

Je note l’absence de QTE (quick time event), que j’avais pourtant espéré (re)voir de la part de CyberConnect 2, après avoir sublimés les Naruto Shippuden Ultimate Ninja Storm et autres Asura’s Wrath.

De l’exploration comme jamais

Dragon Ball Z Kakarot nous ouvre les portes du Dragon World comme jamais auparavant. Ce monde est immense, et la carte ci-dessous n’en est qu’un aperçu, puisqu’il s’agit seulement des villes que j’ai débloquées pour l’instant. On apprécie surtout le fait que cette carte est en tout cas la carte officielle que Toriyama avait dessiné à l’époque pour Dragon Ball, avec les emplacements officiels. Si ça c’est pas du respect pour l’oeuvre ! Mais au-delà de ça, DBZK nous emmène également chez Kaio, au Royaume des Kaioshins, dans la Salle de l’Esprit et du Temps, et dans tous les endroits cultes de la série.

Carte du Monde Dragon Ball Z Kakarot
Carte du Monde de Dragon Ball Z Kakarot

Grosse surprise également en terme d’exploration, avec un monde immense, bien que parfois vide (ce qui est naturel). On explore le ciel, les continents, ou les fonds marins à la rencontre d’ennemis, d’orbes Z, ou de tunnels aérodynamiques. Pour changer de zone, il vous faudra toutefois passer par la carte du monde.

La progression des personnages

Dans tout bon jeu de rôle, il est important de bien faire évoluer ses personnages. Dragon Ball Z Kakarot propose pas mal de mécanismes de progression, qui peuvent se résumer par :

  • combattre pour gagner des points d’expérience et atteindre un niveau supérieur,
  • Trouver des orbes Z et améliorer votre arbre de compétence,
  • manger des repas à n’en plus finir pour améliorer ses statistiques,
  • s’entraîner pour apprendre des attaques spéciales et compléter les tableaux communautaires avec des emblèmes d’âmes pour obtenir des compétences communautaires utiles.

J’ai rushé le jeu pour écrire ce test, et je n’ai de fait pas eu le temps de farmer mes personnages. Cela ne m’a pourtant pas empêché de terminer les deux premiers arcs, mais pas sans mal ! J’ai vraiment galéré sur certains combats, dont Vegeta vs Doria, ou encore Goku vs Jeice & Burter, d’où l’importance de bien optimiser ses personnages, et de bien choisir ses personnages de soutien (même si on n’a pas toujours beaucoup de choix en fonction du scénario…). Pensez également aux objets de soin ! Des marchands se trouvent dans toutes les zones.

Des quêtes en veux-tu…

En voilà ! Comme tout bon RPG, DBZ Kakarot nous propose évidemment un important panel de quêtes secondaires, comme aller chercher les livres de charme de Tortue Géniale que la tortue de mer a planquée, ou encore apporter votre aide pour débarrasser le coin d’ennemis. Par exemple, en fil rouge de votre progression, vous devrez détruire les tours de l’Armée du Ruban Rouge aux quatre coins du globe. Elles sont protégées par des robots qui vous seront très familiers si vous avez suivi l’arc du Ruban Rouge de Dragon Ball depuis le tout début !

Les tableaux communautaires

Les tableaux communautaires permettent d’assigner des emblèmes d’âme que vous gagnerez en fonction de vos affinités avec les personnages. En gros, ça sert à accéder à davantage de compétences qui offre des effets utiles pour votre aventure. Vous devez optimiser le placement de vos emblème d’âme pour de meilleurs effets. Exemple avec la communauté « adulte » :

Côté direction artistique

Franchement c’est joli, et on est parfois même bluffé, mais pas autant que je l’aurais espéré. A titre personnel (toujours à titre personnel), je ne retrouve pas le CyberConnect 2 qui m’a émerveillé dans la série des jeux Naruto. Mais c’est clairement joli, notamment sur les animations des attaques. J’ai toujours quelques détails qui me chiffonent, comme la gestion des ombres que je n’aime toujours pas, ou encore ces lignes jaunes qui tracent les contours des personnages en Super Saiyan (pas toujours, pourquoi ?)… Mais comme les goûts et les couleurs ça ne se discutent pas, et parce que des images valent mieux qu’un long discours, en voici quelques unes :

Le jeu couvre tout Dragon Ball Z, y compris les arcs Cyborgs, Cell, et Buu. Je n’ai pas encore atteint ces arcs, d’où ces premières images ciblées sur les premiers arcs.

Des interludes bien méritées

Au-delà du mode histoire, Dragon Ball Z Kakarot propose des interludes entre chaque arc. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’un moment de liberté offert au joueur pour faire ce qu’il veut. A vous les plaisirs de l’exploration, des quêtes secondaires, ou des mini-jeux, comme la pêche, la chasse, ou le base-ball. Vous pouvez recevoir des appels de vos amis pour effectuer des missions, ou pour aller vous entraîner avec eux. C’est aussi le moment idéal pour faire progresser votre personnage, par exemple.

Conclusion

En tant que fan de Dragon Ball, on ne peut qu’être conquis par ce Dragon Ball Z Kakarot. Tout ce dont nous avions secrètement rêvé est là : un RPG où nous pourrions incarner et faire évoluer nos personnages favoris, l’histoire originale telle que racontée dans la série TV Dragon Ball Z, les musiques de l’animé (pas toutes, et pas tout le temps cependant), le tout dans une ambiance complètement Dragonballesque. Le design d’Akira Toriyama est omniprésent : les animaux, les dinosaures, l’architecture, les PNJ, tout y passe. On enchaîne les séquences d’exploration, de narration, et de combat de façon assez naturelle finalement, et bien qu’on nous dise qu’il ne s’agisse pas d’un open world à proprement parler, le monde de Dragon Ball Z Kakarot nous ouvre les portes de l’univers de Dragon Ball comme jamais auparavant. Bref, on attend la suite avec impatience, car on imagine mal Bandai Namco ne pas poursuivre avec Dragon Ball Super, ou encore mieux : avec les films Dragon Ball.

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La note de Famistu

A titre d’information, le magazine japonais Famitsu a mis 34/40 à Kakarot, ce qui équivaut à un 17/20. Famitsu possède un mode de notation sur 40, car en réalité, Famitsu demande à 4 joueurs de donner une note sur 10. Les quatre notes sont combinées pour ensuite donner une note sur 40. Pour Dragon Ball Z Kakarot, les quatre testeurs ont donc attribués les notes de 9, 8, 9 et 8.

Quelques notes de Famitsu pour des jeux Dragon Ball

  • DRAGON BALL Z : BUDOKAI TENKAICHI 3 (WII) – 9/8/8/8 (33/40)
  • DRAGON BALL Z : BATTLE OF Z (PS3/360/VITA) – 8/8/8/8 (32/40)
  • DRAGON BALL Z : BUDOKAI TENKAICHI 3 (PS2) – 8/8/8/8 (32/40)
  • DRAGON BALL Z : BUDOKAI 3 (PS2) – 8/7/8/8 (31/40)
  • DRAGON BALL : REVENGE OF KING PICCOLO (WII, 2009) – 6/6/5/6 (23/40)
  • DRAGON BALL Z : BURST LIMIT (PS3/360) – 9/8/8/8 (33/40)
  • DRAGON BALL : RAGING BLAST (PS3/360) – 9/8/8/8 (33/40)
  • DRAGON BALL : RAGING BLAST 2 (PS3/X360) – 8/8/8/7 – (31/40)
  • DRAGON BALL Z : ULTIMATE TENKAICHI (PS3/360) – 7/8/8/8 (31/40)
  • DRAGON BALL Z : EXTREME BUTODEN (3DS) – 8/7/7/7 (29/40)
  • DRAGON BALL FUSIONS (3DS) – 8/8/8/9 (33/40)
  • DRAGON BALL XENOVERSE (PS4/PS3/XONE/360) – 7/8/8/7 (30/40)
  • DRAGON BALL XENOVERSE 2 (PS4/XONE/PC/SWITCH) – 9/8/8/8 (33/40)
  • DRAGON BALL FIGHTERZ (PS4/XONE/PC/SWITCH) – 9/9/9/9 (36/40)
  • DRAGON BALL Z KAKAROT (PS4/XONE/PC) – 9/8/9/8 (34/40)

Dragon Ball Z Kakarot

Dragon Ball Z Kakarot est un jeu vidéo développé par CyberConnect2 (studio connu pour les séries .hack et Naruto). Il est décrit comme un Action-RPG qui offrira « une réinterprétation épique de l’histoire de Dragon Ball » dans laquelle les fans pourront revivre « comme jamais auparavant » l’histoire du Saiyan Kakarot, mieux connu sous le nom de Son Goku, à la recherche d’un pouvoir toujours plus grand. On nous décrit un voyage qui le conduira à défendre la Terre contre de terribles ennemis. Le titre sort en France sur PlayStation 4 – Xbox One – PC via Steam le 17 janvier 2020. Les différentes versions de Dragon Ball Z Kakarot sont à découvrir dans une édition Standard, Deluxe, Ultimate et Collector, offrant de vastes cartes librement explorables parsemées de missions secondaires et d’objectifs parallèles. Plus d’informations sur le site officiel de Dragon Ball Z Kakarot.

4.4 / 5 - (38 votes)
Saiyuke
Saiyukehttps://www.db-z.com
Créateur et rédacteur du site, je traduis aussi les spoilers du japonais au français. J'anime nos pages Facebook et Twitter, et je réponds (vraiment) à tous vos messages privés ou mail, donc n'hésitez pas !
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