Le procès des deux français à l’origine des leaks de chapitres de mangas, dont One Piece et Dragon Ball Super, a eu lieu le 10 juillet. Les premières condamnations sont tombées, et le verdict est attendu pour le 25 juillet.
Résumé de l’affaire
- 7 février 2024 : La police japonaise a arrête deux individus qui seraient impliqués dans la diffusion illégale de scans de mangas des célèbres magazines Weekly Shōnen Jump, Saikyo Jump, et V-Jump de Shueisha.
- 28 mai 2024 : Les deux français plaident coupables lors de leur premier procès.
- 10 juillet 2024 : La condamnation requise est d’1 an de prison + 500 000 yens d’amende pour l’un, et 6 mois de prison + 300 000 yens d’amende pour l’autre. Le verdict est attendu pour le 25 juillet.
- 25 juillet 2024 : Le verdict est attendu.
Le procès du 10 juillet
Selon les premières informations, les condamnations requises contre les deux français sont de 6 mois à 1 an de prison, avec des amendes de 300 000 yens et 500 000 yens. Le procès qui incrimine directement deux français de la société de vente en ligne Japan Deal World cite aussi DBS Hype, par qui tout a commencé, selon l’enquête. Le twittos, qui a accumulé plus de 300 000 followers uniquement sur le business des leaks du Shonen Jump, a désactivé tous ses comptes Twitter depuis la publication de son nom dans cette affaire.
« Deux jeunes français à l’origine des leaks du Shonen Jump ont été condamnés hier à 1 an de prison + 500 000 yens d’amende pour l’un, et 6 mois de prison + 300 000 yens d’amende pour l’autre. La défense a demandé une condamnation avec sursis au motif que c’est DBS Hype qui leur avait proposé de promouvoir leur entreprise pour commettre cette infraction, mais qu’ils n’avaient pas reçu le moindre centime. La sentence sera prononcée le 25 juillet. »
マクスウェル・D・ジェンキンス – (Ex Jedi)
La boutique Japan Deal World continue son activité
Malgré l’arrestation de son gérant et de son collègue, la boutique Japan Deal World continue son activité, mais accuse toutefois des retards de livraison en raison de la situation actuelle. La société a communiqué sur ses réseaux sociaux, en évoquant un « problème majeur ».